Au Togo, la Dynamique Mgr Kpodzro en abrégé, DMK s’indigne de l’arrestation, puis de la détention de deux de ses responsables, Brigitte Kafui Adjamagbo-Johnson et Gérard Dodzi Djossou, respectivement coordonnatrice et chargé des questions sociale et des Droits de l’homme de ce regroupement de partis d’opposition. Il demande qu’ils soient relaxés. Lire le communiqué !
La Dynamique Monseigneur Kpodzro (DMK) s’indigne de la décision inique du Procureur de la République et du Doyen des Juges d’instruction de jeter en prison Mme Brigitte Kafui ADJAMAGBO- JOHNSON et M. Gérard Dodzi DJOSSOU.
En effet, très tard dans la nuit du 4 au 5 décembre 2020, le peuple Togolais en général et les membres de la Dynamique Monseigneur Kpodzro (DMK) en particulier ont appris avec consternation et une grande indignation la décision inique du Procureur de la République et du Doyen des Juges d’instruction de déposer en prison les deux responsables de la DMK arrêtés les 27 et 28 novembre 2020 en dépit des vagues de protestations et de condamnations exprimées à travers le monde entier suite à leurs arrestations qui ne peuvent se justifier et malgré les multiples efforts de leurs avocats à démontrer le caractère fallacieux de l’accusation et la légèreté du dossier que le procureur de la République tente péniblement de monter contre eux.
Comme à l’accoutumée, les chefs d’accusation retenus contre Mme Brigitte Kafui ADJAMAGBO- JOHNSON et M. Gérard Dodzi DJOSSOU sont : « groupement de malfaiteurs » et « tentative d’atteinte à la sécurité intérieure de l’État ». La DMK met au défis le Procureur de la République et le Doyen des Juges d’instruction de montrer aux yeux du monde le corps du délit qui leur permet de porter de si graves accusations contre Mme Brigitte Kafui ADJAMAGBO- JOHNSON et M.Gérard Dodzi DJOSSOU qui jusqu’à preuve du contraire sont des modèles de combattants pacifiques et des adeptes de la non-violence.
La DMK lève sa vive protestation contre la décision du Procureur de la République et du Doyen des Juges d’instruction qui ne sont que des injonctions du pouvoir dictatorial Togolais dans le but de faire taire la DMK qui réclame sa victoire à lui confiée par le peuple dans les urnes le 22 février 2020.
La DMK déclare à la face du monde qu’elle n’a jamais été et ne sera jamais un groupement de malfaiteurs et n’a jamais envisagé une quelconque action de déstabilisation ou de tentative d’atteinte à la sécurité intérieure de l’État dont on accuse leurs deux responsables inculpés.
La DMK s’étonne du silence des diplomates accrédités au Togo devant cette énième violation flagrante des droits des citoyens surtout des responsables politiques telles que Mme Brigitte Kafui ADJAMAGBO- JOHNSON, Coordinatrice générale et M. Gérard Dodzi DJOSSOU, Responsable des affaires sociales et des droits de l’homme de la DMK.
La DMK prend le peuple Togolais et la communauté internationale à témoins de ce que le Procureur de la république et le Doyen des Juges d’instruction font de la justice togolaise un instrument de répression et de harcèlement judiciaire des adversaires politiques et des voix qui tentent d’éclairer l’opinion sur les dérives totalitaires du pouvoir de Faure Gnassingbe. Elle tiendra pour responsables ces deux personnages de toutes les conséquences qu’entraînerait cette attitude rétrograde de la justice Togolaise à se laisser guider par le pouvoir politique et militaire qui oppriment le peuple rendant ainsi impossible la réconciliation et le vivre ensemble harmonieux dans notre pays.
La DMK tient à exprimer haut et fort que ses deux responsables politiques inculpés sont innocents et demande expressément leur libération.
La DMK exhorte les autres partis politiques en activité dans le pays, les organisations de la société civile, les responsables des confessions religieuses et toutes les voix autorisées à conseiller Monsieur Faure Gnassingbe à revenir à la raison pour trouver la meilleure façon de régler le contentieux électoral qui l’oppose au Président démocratiquement élu Dr Gabriel Messan Agbéyomé KODJO et d’éviter ce chemin qui crée davantage de rancœurs et de souffrances au peuple Togolais.
La DMK demande au peuple Togolais de rester serein et mobilisé et attendre le mot d’ordre pour sa libération définitive du joug de la dictature cinquantenaire.
Fait à Lomé, le 5 décembre 2020.
La Conférence des Présidents.
Source : Le Correcteur