© togoactualite – Une interdiction plane sur la marche des Organisations de défense des droits de l’Homme (ODDH) prévue sur ce vendredi pour réclamer la mise en œuvre des réformes souscrites par les gouvernement togolais et recommandées mêmes par la Commission vérité justice et réconciliation (CVJR).
Au regard de la répression qui a accompagné la double manifestation de vendredi dernier, le gouvernement togolais redoutant une supposée reproduction de ces malentendus sur les lieux de chute des manifestations qui conduiraient à des affrontements entre militants et sympathisants des deux camps, préférerait interdire ces manifestations si les organisateurs ne parviennent pas à de meilleur sentiment.
C’est dans ce sens que les ministres de l’Administration territoriale et son collègue de la sécurité rencontrent cet après midi à 13 h, les organisateurs de ces marches.
A l’instar, du CAP 2015, les ODDH regroupées dans la Synergie appelle les autorités à mener les réformes avant la présidentielle. Mais du côté des associations affiliées au pouvoir, hostiles à ces réformes, chaque fois que l’opposition descendra dans les rues, elle les trouvera également sur son chemin car personne n’a le monopole de la rue.
De l’issue de cette rencontre dépendra la marche de ce vendredi. De toutes les façons les ODDH prévoient rencontrer la presse après leurs échanges avec les ministres.
C’est dans cette ambiance qu’on apprend qu’hier, la proposition de loi déposée par les partis de l’opposition parlementaire a été l’objet de discussion à la conférence des présidents de l’Assemblée nationale.
Toujours dans le cadre de ces réformes, le chef de l’Etat à la demande du chef de file, a reçu ce samedi Jean-Pierre FABRE. Au cours des échanges le chef de l’Etat a pris acte du dépôt de la proposition de loi et émis le vœu que cette proposition suit son cours normal et que le consensus prévale.
lomévi (www.togoactualite.com)