La coalition des 14 partis politiques de l’opposition ne cache pas sa volonté de faire descendre dans ce mois de juillet dans les rues de Lomé et des villes de l’intérieur du pays, les Togolais pour maintenir sa pression sur le pouvoir de Faure Gnassingbé. Le Collectif des jeunes pour le développement (CJD) dit ‘non’ à toute manifestation.
Dans un courrier adressé au gouvernement, l’association présidée par Kovi Adanbounou, estime que les nouvelles manifestations de la coalition des 14 entameraient l’accalmie presque retrouvée dans le pays après plusieurs mois de marches.
« Toute marche risque de provoquée une colère insoupçonnée de la population contre les éventuels organisateurs qui ne se soucient guère de nos difficultés quotidiennes », indique ledit courrier.
Selon cette organisation, depuis le mois d’août 2017, d’importantes missions économiques accompagnées d’éminents d’hommes d’affaires ont choisi le Togo comme porte d’entrée en Afrique de l’ouest pour leurs investissements dans la sous-région. Mais ces opérateurs ont dû pratiquement annuler toutes ces opportunités d’affaires qui s’offraient à notre pays, note-t-elle.
L’association demande instamment aux partis politiques engagés dans le dialogue de prendre toutes responsabilités pour une sortie de crise rapide.
Interrogée par la radio Victoire FM ce jeudi, Brigitte Adjamagbo Johnson, la coordinatrice de la coalition des 14 pense que les jeunes réunis au sein de cette association ne savent pas ce qu’ils font. « Ils sont manipulés par le régime », a-t-elle ajouté.
Pour elle, tout le monde sera libéré, y compris les militants du parti Union pour la République (UNIR) et tous ces jeunes.
La coalition persiste et signe, des manifestations auront lieu dans ce mois de juillet.
Quelle sera la réaction du gouvernement ? Va-t-il se conformer aux exigences des facilitateurs de la crise politique togolaise qui ont demandé lors du dernier round de discussion entre les protagonistes que les manifestations soient effectives ? Wait and see…
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