Le regroupement de trois (3) partis politiques en ‘Groupe des centristes’, n’est pas fortuit, pense le Secrétaire général du Comité d’action pour le renouveau (CAR), Jean Kissi.
Selon cet acteur politique, cette sortie est la suite logique du déplacement effectué à Accra au Ghana le 4 avril dernier par les ‘gros’ et ‘derniers calibres’ du parti au pouvoir, l’Union pour la République (UNIR), un déplacement aux allures d’une montagne qui accouche d’une souris, a-t-il souligné.
Barry Moussa Barqué, Dama Dramani et Solitoki Esso…sont les émissaires du régime envoyé par Faure Gnassingbé pour dire au président ghanéen, Nana Akufo-Addo, que la décision de suspension des élections les embête et qu’il y a des délais constitutionnels à respecter.
Jean Kissi lie donc le processus électoral que le pouvoir veut irréversible à la sortie de ces groupes qui sont en train de se former pour accompagner UNIR aux élections, dans le but que le pouvoir puisse dire à l’extérieur que l’opposition a été présente aux élections.
« Nous avions déjà les indices, qu’il y avait au sein de la classe politique, les groupes qui se préparaient, parce que le pouvoir voulait avancer sur la préparation des élections. Ils auront besoin demain, s’ils préparent unilatéralement une élection, et que la coalition n’y participe pas, des gens qui vont participer au nom de l’opposition », a-t-il déclaré ce lundi sur la radio Victoire FM.
Pour lui, la sortie médiatique faite par le ‘Groupe des centristes’, quelques jours après qu’ils ont eu l’information, ne les a pas étonnés. Au contraire, a-t-il ajouté, « c’est du déjà vu au Togo ».
Pour information, font partie des centristes, le Nouvel engagement togolais (NET) de Gerry Komandéga Taama, de la Convergence patriotique panafricaine (CPP) de Francis Mawuena Ekon et du Parti démocratique panafricain (PDP).
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