«Un leader de l’opposition au mauvais endroit au mauvais moment: Que cherchait Jean-Pierre Fabre dans la nuit de samedi à l’hôtel 2 Février?», s’interrogeait le confrère du journal «Éveil de la Nation» dans sa parution N°549 du mardi 17 avril 2018. En conférence de presse ce mercredi matin à Lomé, l’intéressé a apporté des éléments de réponses à la question.
« En principe, je devrais laisser Madame Brigitte Adjamagbo Johnson répondre à cette question. Parce que samedi après les répressions, j’étais tranquillement en train de me reposer quand elle m’a dit que le ministre de la Sécurité du Ghana, Monsieur Albert Kan-Dapaah, voudrait me rencontrer. Donc c‘est elle qui m’a envoyé. C’est elle qui est responsable de cette situation maintenant [rire]. Si elle ne m’avait pas dit que le ministre de la Sécurité, Albert Kan-Dapaah cherchait à me rencontrer, aujourd’hui personne ne dirait que Jean-Pierre Fabre est allé trahir le peuple. Ceux qui attendent que je trahisse le peuple, attendront longtemps », a lâché le Chef de file de l’opposition togolaise.
Et de poursuivre : « Sérieusement, je n’ai rencontré aucun chef d’Etat. Mais j’ai rencontré le ministre Albert Kan-Dapaah autour de 16h 30 à 18 heures ».
Selon Jean-Pierre Fabre, lui et le ministre ghanéen ont longuement « discuté sur le contenu du sommet extraordinaire » de la CEDEAO. « Si des gens me considèrent comme une personne importante, il faut que je me mette à la hauteur de ce qu’ils pensent de moi. La trahison existe bel et bien en politique. Mais, elle ne viendra pas de moi », a rassuré le président de l’ANC.
A. Godfrey
icilome/