Recevant les doléances des travailleurs, ce 1er mai, le ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Réforme administrative a promis que le gouvernement va ouvrir des discussions avec les centrales syndicales, dans une quinzaine de jours, pour des solutions idoines à leurs préoccupations.
Sur l’esplanade du Palais des Congrès de Lomé, ce 1er mai 2018, Gilbert Bawara a reçu les doléances des travailleurs par l’entremise de la Coordination des Centrales syndicales du Togo (CCST).
Le ministre a promis que des discussions et des négociations seront lancées « dans les 15 jours qui viennent (…) avec les centrales syndicales afin d’examiner les plateformes qui ont été toujours exprimées et celle qui vient de nous être soumise », dans l’optique de leur trouver des solutions définitives.
Selon le porte-parole de la CCST, Emmanuel Agbenou, « La persistance des mouvements sociaux qu’on observe dans presque tous les secteurs d’activités aussi bien public, parapublic que privé ne sont que l’expression des attentes non satisfaites des travailleurs ».
Les préoccupations des travailleurs sont le respect de la législation du travail par l’application des dispositions de la convention collective interprofessionnelle et l’adoption des conventions sectorielles, la révision de la convention sectorielle de la zone franche pour plus de protection des travailleurs souvent victimes d’abus de tout genre, la revalorisation et le paiement à terme échu des pensions de retraite dans le public et dans le privé, le rétablissement de l’indemnité de départ à la retraite pour les fonctionnaires, l’harmonisation de l’âge de départ à la retraite, la revalorisation de la valeur indiciaire, entre autres.
A.H.
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