Alors que visiblement, les choses se mettent en place petit-à-petit pour les législatives de 2018 et si possible le Référendum sur les réformes politiques, l’opposition, du moins celle qui est dans la rue depuis déjà quatre mois pour réclamer le retour à la Constitution de 1992 n’en n’est pas au même niveau que le pouvoir de Lomé. Cette dernière (l’opposition) croit que la seule alternative possible aujourd’hui est l’ouverture du dialogue sous la médiation du Ghana. Et pour ceux qui veulent déjà voir cette coalition en ordre de bataille, ou du moins se prononcer clairement sur une participation, du moins aux législatives en rangs serrés ou non, ou encore sur la représentativité des différents partis de ce regroupement, le président du Parti des Togolais, parti membre de la Coalition des 14, Nathaniel Olympio convie chacun à prendre son mal en patience.
« »Nous ne sommes pas en période électorale. Comment parler d’élection alors que nous sommes en lutte pour changer les institutions ? » », ainsi réagissait-il aujourd’hui sur Victoire Fm, avant de poursuivre, lorsqu’on en sera à l’étape des élections, les partis iront se jauger.
Pour un dialogue sans médiateur et conduit par le gouvernement, M. Olympio y est opposé. Il a clairement avoué ne pas faire confiance au régime de Faure Gnassingbé. Aussi, s’oppose-t-il à la consultation organisée par le gouvernement. « »Il y a un processus en cours avec un médiateur qui doit mettre en place un comité préparatoire. pourquoi un processus parallèle ? » », s’est-il interrogé. En réponse, il pense que « »tout cela c’est pour créer de la confusion, de la zizanie au sein de l’opposition et au sein des Togolais » ». En tout cas, d’après lui, « »si la médiation ghanéenne n’est plus de mise, que le pouvoir vienne le dire » ». Il accuse le pouvoir d’avoir derrière la tête l’idée d’introduire des partis qui viendraient rien que pour être ses appuis et créer la zizanie.
Et enfin, informe Nathaniel Olympio, l’heure ne sera pas à la fête au sein de l’opposition et chez ses militants. « »Nous serons dans les rues la semaine prochaine mercredi, jeudi et samedi. Nous n’avons pas le coeur à la fête » ». Et pour sa promesse d’il y a qurlques semaines voire mois que les Togolais pourront passer les fêtes de fin d’année dans une vraie démocratie, allusion faite à un aboutissement de leur lutte avant cette échéance, il veut malgré les incertitudes croire à la providence, affirmant, « »nul ne sait de quoi demain sera fait » ».
SOURCE : T228
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