Le Comité d’Action pour le Renouveau (CAR) exprime de vives inquiétudes quant à la volonté du gouvernement de récupérer les réserves administratives dans le Grand Lomé. Selon le parti, des plaques géantes seraient déjà implantées dans plusieurs quartiers pour marquer les espaces concernés, tandis qu’une date limite aurait été fixée pour le départ des populations occupant ces lieux.
Dans son communiqué en date du 16 novembre 2025 et signé par son président national, Yao Date, le CAR avertit que cette échéance imminente pourrait entraîner des déguerpissements massifs, avec des conséquences dramatiques pour les familles installées depuis plus d’un demi-siècle sur ces parcelles, souvent avec des documents délivrés par l’État lui-même.
Le parti d’opposition appelle le gouvernement à privilégier le dialogue et à opter pour des solutions négociées, au cas par cas, afin de préserver la paix sociale et d’éviter que les populations ne se retrouvent brutalement sans abri.
Le CAR salue néanmoins l’implication de la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) dans ce dossier sensible, espérant que le respect des droits humains guidera toute décision administrative liée à la récupération du domaine public.
Face aux tensions croissantes autour du foncier à Lomé, la formation politique insiste sur la nécessité de placer les citoyens au cœur du processus et d’éviter toute action brutale susceptible de fragiliser davantage les communautés concernées.














