Le tribunal a rendu son verdict dans l’affaire impliquant Paul Missiagbeto et ses co-accusés. Alors que le procureur de la Republique avait requis des peines allant jusqu’à 24 mois de prison ferme pour certains des accusés, le juge a décidé de les relaxer.
Les avocats de la défense ont brillamment démontré les lacunes du dossier, mettant en avant l’absence de lien clair entre les faits reprochés aux prévenus et un quelconque événement antérieur. En effet, le procureur tentait de relier l’incident survenu le 3 avril 2024 à un meeting politique organisé plusieurs mois auparavant par la DMK, un argument qui a été vigoureusement contesté par la défense.
Lors de son allocution devant le tribunal, selon les informations de nos confrères de Togoscoop, Paul Missiagbeto a osé affirmer que leur action avait en réalité abouti à la suspension du processus électoral, une décision prise finalement par le Président de la République. Il a également plaidé en faveur de la reconnaissance de leurs efforts plutôt que de leur incarcération.
La défense, dirigée par Me Attoh-Messan et ses confrères, a réfuté un à un les arguments du procureur, dénonçant le caractère répressif de ce genre de procès et appelant à une véritable prise en charge des problèmes sociaux du pays.
Malgré la décision de relaxe prononcée par la cour, le procureur a annoncé son intention de faire appel de ce verdict, à en croire Togoscoop.
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