L’Association des victimes de la torture au Togo (ASVITTO) a rendu public un rapport d’enquête sur les conditions de vie et de travail du personnel de surveillance de l’administration pénitentiaire au Togo (PSAP). Ce, dans le cadre de la journée internationale pour le soutien aux victimes de la torture célébrée le 26 juin dernier.
Ce rapport de 31 pages, publié par l’ASVITTO, avec le soutien financier de Amnesty International Togo, fait l’état des lieux des situations que vit le personnel de surveillance de l’administration pénitentiaire dans les 13 prisons civiles du Togo.
Le rapport révèle que 9/10 agents pénitenciers n’ont pas connaissance des textes qui régissent leur profession. Toute tentative de création de syndicat est rapidement balayer du revers de la main par les autorités pourtant les textes leur donnent droit. Les congés annuels ne sont pas non plus respectés.
« On s’occupe des prisonniers, mais les autorités nous traitent comme si nous étions nous-mêmes des prisonniers, on est toujours dans la même position qu’on nous a recrutés, rien ne change pour nous », témoigne un surveillant dans le rapport. « Quand nous avons voulu créer notre syndicat, les autorités ont refusé, on nous a dit que c’est la rébellion et qu’un militaire n’a pas droit au syndicat », poursuit un autre.
Au regard de ces témoignages l’ASVITTO a fait plusieurs recommandations aux autorités gouvernementales pour l’amélioration des conditions de vie et de travail de ces agents.
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