Le Boulevard Faure Gnassingbé offre de bien tristes spectacles à chaque fin de soirée. De ces spectacles qui mettent à mal la libre circulation des piétons qui n’en demandent pas tant. Si ce tronçon est littéralement bondé de passagers de par sa position stratégique qui dessert automobilistes et autres deux roues, il devient un sujet d’inquiétude pour les piétons aux heures d’embouteillage. Impatients de sortir du boulevard à cause du nombre pléthorique d’usagers, certains de ceux-ci allant d’Avédji à la douane d’Adidogomé, notamment les conducteurs de véhicules deux roues, s’engagent bille en tête dans le passage réservé à la circulation des piétons, tout en roulant à vive allure et se moquant du tiers comme du quart.
Comme perdus par autant d’incivisme, les pauvres piétons en sont réduits à raser les murs, histoire de se protéger d’éventuels accidents. Un spectacle horrible à voir, mais auquel les policiers sont indifférents. Ces derniers s’occupent comme il se doit de réguler la circulation aux heures de pointe certes, mais ne rien faire c’est donner le blanc-seing à ces conducteurs inciviques qui n’en finissent plus de se signaler piteusement sur cette voie. On ne demandera pas aux autorités de marquer chaque conducteur de moto à la culotte, mais en disposer deux ou trois le long de la voie aiderait à discipliner plus d’un usager. Vivement plus de contrôle/
Le Correcteur