Cette histoire commencée petitement est en train de devenir sérieuse. L’affaire de tilapias contaminés déversés waaa sur le marché prend des proportions importantes, et les mis en cause, des Hin-Hon importateurs aux responsables du frigo Ewouonam, pardon, Etonam en passant par les député et hommes d’affaires « GAGOUtiques » ont du souci à se faire, bien que certains, « faure » de leurs relations serrées avec certains milieux, continuent de faire pan-pan et menacer des journalistes de mort. Wallaï, s’ils savaient que les journalistes se retrouvent tous sur les mêmes lieux de reportage et parfois sur des dossiers, mais ne succombent pas tous au bruit des billets craquants et que certains peuvent te détruire en un clin, ils allaient être plus sages. Passons.
Les amoureux du tilapia ont du souci à se faire. Leur poison préféré, j’allais dire poisson préféré est sous embargo jusqu’à nouveau désordre. Création dans l’organisme des zones de résistance des antibiotiques contenus dans les tilapias et dont l’utilisation d’autres produits pharmaceutiques sous prescription d’un médecin se révélerait inefficace, possible propagation si la maladie dont le consommateur souffre est contagieuse, graves allergies pouvant surgir à la suite de la consommation du fait que ces poissons contiennent des antibiotiques, affaiblissement du foie et de ses fonctions, difficile élimination par les reins des résidus de produits vétérinaires que contiennent ces tilapias avec la possibilité de causer des maladies rénales, tels sont les risques de santé que le « mangement » du tilapia à problème-là fait courir aux gens. Ce qui pousse la Ligue togolaise des consommateurs (Lct) et la Ligue togolaise des droits de l’Homme (Ltdh) à lancer un appel aux consommateurs à boycotter tout produit de type tilapia jusqu’à ce que la lumière soit faite sur cette affaire.
Il arrive au crocodile de manger de la crevette. En réalité, ce n’est pas trop compliqué pour ces tilapiaphiles, ils n’ont qu’à juste changer de régime. Et pour cela, ils n’ont qu’à jeter leur dévolu sur les sika-sika, abobi, doèvi, nkoutoboui et associés, en attendant la levée de l’embargo. Les pauvres, eux, ne devraient avoir aucun problème avec ces poissons. Ils en sont des amis depuis « hoho » longtemps.
Source : [19/11/2015] Liberté : 27avril.com
Au Togo, les plats de tilapias font peur dèh ! | Caricature : Donisen Donald / Liberté
