Lomé, la capitale togolaise, et ses environs ont été frappés par une pluie d’une densité remarquable dans la nuit du vendredi au samedi 25 mai 2024, causant d’importantes inondations. Face aux potentiels dégâts, le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, Calixte Madjoulba, s’est rendu sur le terrain pour évaluer la situation et prendre des mesures immédiates pour aider les sinistrés.
Les inondations ont principalement touché les communes de Golfe 5, 7, et Agoè Nyivé 4, bien que d’autres quartiers aient également été affectés. Les localités de Fidokpui, Aguiakomé, Léo 2000, Yokoè, Ségbé, Agoè carrefour Margot, Vakpossito, Kotokoli-Zongo, Haoussa-zongo, Sivedo, Zilidji Baragoukopé, Atsanvé, Alinka, Bernard kopé, Agoè-Nyivé, Towouganou, Dikame, Togblé kopé, Avédji Wessomé, Akodessewa Kponou et Djagblé ont toutes été inondées.
Les bassins de rétention d’eau de plusieurs zones, notamment la maison des jeunes d’Avédji, Léo 2000, 2 lions, Ségbé, Camélon, Gbézé et 13 Janvier, ont débordé. De plus, les marchés de Hédzranawoé, Agoè-Assiyéyé, Adidogomé, Agoè Zongo, ainsi que les marchés de bétail de Haoussa zongo, Fidoukpoui, Awatamé et Akodessewa ont subi des inondations. Les écoles n’ont pas été épargnées non plus, avec des établissements comme EPP Kotokoli, EPP Akoin, EPP Awatamé, EPP Wougomé, EPP Yokoė kopégan, EPP Haoussa Zongo, CEG Haoussa, CEG Dikamé, CEG Fidoukpoui, et EPP 13 Janvier touchés par les eaux.
Pour faire face à cette situation, le gouvernement a pris plusieurs mesures d’urgence. La Direction des services routiers (DSR) a été saisie pour réguler la circulation, tandis que la police a été mobilisée pour sécuriser les zones inondées. Le système de pompage des eaux a été activé, et une coordination a été mise en place avec les services techniques des mairies pour assurer une remontée rapide des informations et poursuivre la surveillance et l’évaluation de la situation.
Lors de cette visite sur le terrain, le ministre Calixte Madjoulba était accompagné du maire de la commune Agoè Nyivé 1, Kovi Adanbounou, du directeur général de l’Agence nationale de la protection civile (ANPC), Baka Yoma, ainsi que de techniciens de l’ANPC, de l’Assainissement et de l’Agence nationale de salubrité publique (ANASAP).
Bien que les dégâts matériels soient importants, aucune perte en vie humaine ni blessé n’a été signalé, et les eaux devraient se retirer après un certain temps d’écoulement. Le gouvernement reste vigilant et engagé à protéger les populations et à minimiser les impacts de cette catastrophe naturelle.
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