La rentrée scolaire 2020-2021 risquent d’être très mouvementée aussi bien du côté des enseignements primaires et secondaires que du supérieur. Le préavis de grève déposé par la Fédération des Syndicats de l’Education Nationale a été maintenu malgré les discussions que le ministre a eues la semaine passée avec les syndicats. Comme si ça ne suffisait pas, les enseignants-chercheurs veulent emboîter le pas à leurs collègues du primaire et du secondaire, en déposant deux revendications sur la table du gouvernement.
« (…) Il est temps de ne plus céder aux belles promesses qui sont devenues des paroles sans suite ; il est temps de montrer cette valeur pour ne plus apparaître comme un jouet entre les mains des autorités ; il est temps pour nous tous, enseignants-chercheurs de tous les grades, de montrer que nous ne reculerons plus devant des discours sans effet immédiat », déclare un collectif d’enseignants-chercheur.
« La stratégie du gouvernement qui consiste à faire chaque fois du dilatoire et jouer avec le temps pour ne pas honorer ses engagements ne peut plus durer et cette tactique est devenue sa marque lors des négociations », a ajouté le collectif dénonçant la « mauvaise foi du gouvernement ».
Deux doléances sont posées sur la table du gouvernement : « Le versement de [leurs] 10 mois d’arriérés issus des reliquats de l’accord de 2011 » et « le relèvement de [leur] grille indiciaire de 5 % selon la décision de l’Etat par rapport à l’amélioration de la condition salariale des fonctionnaires togolais ». Au cas échéant, ils « se réservent le droit d’entrer en grève jusqu’à satisfaction totale de leurs demandes ».
Le nouveau gouvernement fait déjà face aux dures réalités sur le terrain avec ces grèves tout azimut. Rappelons que les praticiens hospitaliers menacent également d’entrer en grève.
La Rédaction Togoactualite.com