Avilir tout un peuple et s’en moquer avec grands éclats de rire jusqu’aux oreilles, l’humilier par la pauvreté pour le dominer! C’est sans souci, même si le peuple doit ramper devant ses propres militaires. Sans aucun souci, pourvu qu’il y ait de l’argent illicite à se faire, pourvu que les panses des gens d’en-haut soient en surdose constante.
Cet état de chose qui empêche le Togo d’entrer dans la marche du continent et du monde n’est plus acceptable. Un pitoyable Togo ! Toujours empêtré dans les mises en scène saugrenues et les faits accomplis de bourreaux dénués de conscience qui le dirigent par des intrigues, par des injonctions le plus souvent entérinées par la communauté internationale. Pour qui connaît ce territoire de merde et les méthodes de voyous qui y ont cours, la CEDEAO ne changera rien. Ni aux «bawarisme» ni aux «trimuaseries».
La réalité, c’est qu’il s’agit, chez nous, d’une féroce dictature de clan. Un cruel système de filouterie ou rien ne se fait sans manipulation, à ciel ouvert, des normes requises dans une société, sans qu’on ne biaise, par le mensonge, les critères auxquels se réfère tout jugement humain. Imperturbable, l’autocratie des Gnassingbé poursuit son œuvre, avec ses éphémérides de faux dialogues alternés avec des élections truquées qui charrient, chaque fois, de frénétiques répressions militaires.
Aujourd’hui encore, les Togolais retiennent leur souffle, accrochés à une hypothétique feuille de route de la CEDEAO. Que doivent attendre les Togolais de cette organisation dont les discours, longs et beaux, s’éteignent en même temps que les projecteurs, sans que jamais les moindres petits actes s’éveillent? Sauf miracle, pas beaucoup.
Kodjo Epou
Washington DC
USA
Les dirigeants, voyous qui ne cessent de piétiner le Togo et le peuple togolais auront des comptes à rendre sur la terre de nos aieux. « La nuit longue et le jour vient »