« Nous assumons les résultats décevants de l’Accord RPT/UNIR-UFC », ainsi parlait en substance il y a quelques semaines le président de l’UFC, Gilchrist Olympio, dont le parti en accord de gouvernement avec le parti au pouvoir, dans une sorte de bilan de cet accord.
Aujourd’hui chez nos confrères de Victoire Fm, c’est l’ancien délégué national du parti au symbole du palmier rouge dans un fond jaune, Jean-Luc Homawo, qui vient dénoncer les manoeuvres par lesquelles cette sortie a été organisée. Pour celui qui se réclame à la fois Marshall du Mouvement « »Les Templiers » » et toujours membre de l’UFC, c’est une sortie organisée par certains « »individus » » proches du ministre Eliot Ohin, en exclusion du bureau du parti, dont certains n’ont même pas eu connaissance du contenu de la déclaration faite, avant ce point de presse.
Et pour ce qui est des résultats dits décevants de l’Accord de gouvernement dont il reconnaitre être également un des acteurs, M. Homawo à l’analyse de comment les choses ont été conduites par la suite, accuse l’ancien ministre des Affaires étrangères, et de la Coopération, et partant, chef de file des sept ministres UFC au premier gouvernement d’après accord, de n’avoir pas joué pleinement les rôles diplomatiques qui devraient être les siens entre les deux partis au gouvernement.
« »Si les choses ne vont pas bien, c’est à cause du chef de file de nos ministres, qui est le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération » », à savoir le ministre Eliot Ohin.
« »Qu’est-ce qu’il a pu faire ? Il ne revenait même pas pour ne serait-ce qu’un début de communication » », a-t-il poursuivi.
Evoquant la question du retour à la Constitution de 1992, il croit savoir que toute l’opposition doit d’ailleurs remercier Tikpi Atchadam, puisque, avant le 19 Août 2017, toute l’opposition était dans une dynamique de revendication de réformes. En tout cas, à son avis, même, en introduisant le bout de phrase « »en aucun cas nul ne peut faire plus de deux mandats » », il faudra être réaliste et reconnaitre qu’aucune loi n’est rétroactive. Et donc il appartient à l’opposition d’aller discuter pour obtenir de Faure Gnassingbé de ne pas briguer deux mandats de plus et pourquoi pas, même s’il doit en briguer un seul, nommer un Premier ministre dans la majorité de l’opposition.
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