Suite au tragique accident survenu lundi sur la Route Nationale n°1, entraînant l’effondrement du tablier Est de la passerelle piétonne d’Agoè-Zongo, le président togolais Faure Gnassingbé a décidé de sévir. Ce drame a coûté la vie à 8 personnes, fait 3 blessés graves et occasionné d’importants dégâts matériels.
Création d’une commission d’enquête
Lors du Conseil des ministres, une communication conjointe des ministres des Travaux publics, des Transports et de la Sécurité a annoncé la mise en place d’une commission d’enquête. Cette commission aura pour mission :
D’examiner les circonstances exactes de l’accident ;
De situer les responsabilités administratives et contractuelles liées à la construction de la passerelle ;
D’assurer le suivi de l’enquête judiciaire ouverte par le Procureur de la République pour déterminer d’éventuelles responsabilités pénales.
Dans l’immédiat, le dirigeant de la société propriétaire de la semi-remorque impliquée dans l’accident a été placé en garde à vue, en raison d’irrégularités concernant le gabarit du véhicule transportant une citerne à gaz. Par ailleurs, les responsables des entreprises ayant construit la passerelle ont été convoqués et entendus par la police judiciaire.
Conscient de l’urgence de la situation, Faure Gnassingbé a ordonné plusieurs mesures pour éviter de nouveaux drames :
1. Inspection générale des passerelles sur l’ensemble du territoire pour identifier d’éventuelles failles techniques ;
2. Renforcement des contrôles des gabarits des véhicules et de la charge à l’essieu pour les poids lourds ;
3. Déploiement de services spécialisés de la police pour détecter et sanctionner les véhicules hors normes circulant sur les routes ;
4. Vigilance accrue et respect strict des cahiers des charges par les entreprises responsables des travaux publics.