Des membres de l’Association des ressortissants du nord dans les Plateaux (ARNOPLA) aussi trouveraient normal que leur mentor, Faure Gnassingbé se retire à la fin du mandat actuel, pour faire sens. Il nous revient que des membres convaincus du régime RPT/UNIR se seraient exprimés au cours d’une réunion tenue dans un lieu situé en face du camp de Témédja au sujet de la candidature potentielle à la prochaine élection présidentielle. Sur les cinq qui s’étaient retrouvés, trois ont clairement opté pour le retrait de l’actuel chef du parti. A en croire notre source, leur choix repose sur le souci de préserver la paix et une transition sans heurts.
Dans un autre registre, on a appris que des cadres du parti se sont retrouvés en conclave depuis mardi dans le septentrion sur le sujet. Mais faute de consensus, la réunion se serait achevée en queue de poisson.
Le régime aurait-il eu vent d’une information allant dans le sens d’une alternance obligée à la tête du pouvoir ? Possible, surtout lorsqu’on sait que le prochain dirigeant de la CEDEAO s’appelle Muhamadu Buhari, qualifié d’homme intègre durant son premier passage au pouvoir entre 1983 et 1985.
Faut-il le rappeler, ARNOPLA est association aux relents ethnicistes dirigée par Major Kouloum de sinistre réputation. Rappelons aussi qu’un sondage d’Afrobaromètre a récemment indiqué que sur un échantillon étudié, 53% des sondés au sein du parti au pouvoir souhaitent que Faure Gnassingbé ne se représente pas en 2020. Cette information émanant d’une association totalement dévouée au parti vient conforter ce sondage.
Abbé Faria
Source : Liberté