Les raisons qui ont motivé le report au dernier moment du sit-in de l’Asvitto parviennent des sources réputées proches de l’ancien ministre de la défense. Un veto de dernière minute de Kpatcha aurait faire raviser les
responsables de l’Association des victimes de la torture au Togo (Asvitto) qui avaient projeté sur le 12 juillet dernier, un sit-in devant le ministère de la justice pour demander la libération de Kpatcha Gnassingbé et coaccusés.
Selon les informations des sources bien introduites chez Kpatcha Gnassingbé, ce dernier et les autres codétenus informés de l’initiative du sit-in ont donc refusé qu’on mêle leur nom à une telle manifestation. Pour eux, relève la source, il n’est pas question d’engager un bras de fer avec le Président de la République mais plutôt de privilégier la voix de la négociation pour que par clémence le Chef de l’Etat pense à les gracier.
En début de semaine à travers un communiqué signé par le Secrétaire Général de l’Asvitto, Atcholi Kao, il est annoncé le report du sit-in devant le ministère de la justice pour réclamer la libération de Kpatcha Gnassingbé et coaccusés. L’organisation indiquait à la veille de la date prévue pour la manifestation qu’elle est dans l’obligation de remettre en cause la tenue de la dite manifestation pour des raisons liées aux préalables du sit-in annoncé.
Le communiqué faisait état de ce que l’Asvitto « souhaiterait achever certains réglages techniques importants avant la tenue du sit-in ». L’organisation n’a pas toutefois donné une idée précise de la tenue d’une nouvelle date pour une autre manifestation. Aussi les explications qui avaient-t-elles l’air de justifications diplomatiques du moment où le week-end il se susurrait que l’Asvitto maintenait la manifestation.
Le célèbre inculpé dans l’affaire d’atteinte à la sureté de l’Etat a lui-même introduit une demande de grâce après sa condamnation.
Germain Doubidji
source : Togotopnews
