En fonction depuis plus de 9 mois, ils attendent pour la plupart toujours leurs numéros matricules et nombreux sont ceux qui n’ont toujours pas de nominations. Ce sont les enseignants fonctionnaires admis au concours de recrutement session du 12 décembre 2020.
Ils viennent de saisir trois ministres, notamment celui en charge des Enseignements primaire et secondaire, Dodzi Kokoroko, Gilbert Bawara en charge de la Fonction publique et Sani Yaya, ministre de l’Economie et des Finances.
D’octobre 2021 à juin 2022, l’on constate que les nominations et les numéros matricules des enseignants fonctionnaires recrutés en 2020 tombent à compte-gouttes. L’obtention de la nomination reste aussi la croix et la bannière, informe ces enseignants.
Ils ont même adressé une demande de l’avance sur salaire pour “permettre aux nécessiteux de s’accrocher à la vie en attendant le traitement de leurs dossiers”. Une demande qui est restée jusqu’alors sans suite.
“Vue la précarité dans laquelle nous vivions quand nous étions volontaires ajouté aux exigences de la COVID 19 et la cherté de la vie, vous comprenez que la situation est grave, beaucoup croupissent sous le poids de la dette, ils sont au bord du chaos”, ont-ils écrit dans leur courrier adressé à Bawara et Kokoroko.
Ils font trois doléances à l’endroit des deux ministres. Il s’agit d’abord du traitement rapide des dossiers de prise en compte pour permettre à ceux qui ont déjà constitué ces dossiers de jouir de leur salaire dans un bref délai. Ensuite le traitement rapide et massif des arrêtés de nominations et leur convoiement dans les DRE pour le retrait. Enfin, l’octroi dans un bref délai d’avance sur salaire aux nécessiteux.
Ils ont également adressé une lettre au ministre de l’économie et des finances. “Ces camarades souffrent et n’arrivent plus à subvenir à leurs besoins les plus basiques, ils croupissent sous le poids des dettes car jusqu’à ce jour ils n’ont ni salaire, ni nominations ni l’avance sur solde qu’ils ont demandée il y a de cela 3 mois”, écrivent-ils.
Ils demandent donc au ministre de faire prendre des dispositions idoines pour “accélérer et finaliser le traitement des dossiers d’avance sur solde dans les brefs délais” pour leur éviter de mourir de faim.
“Nos demandes d’avance sur salaire font actuellement 3 mois au ministère des Finances”, ont-ils précisé.
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