Voici le visage d’une cruelle meurtrière, Akossiwa Abalo. Cette femme se disant « pasteur » a battu à mort avec du fouet conçu avec des fils de fer, par simple cruauté, Blessing, la fillette de 9 ans de son mari, qu’elle accusait de sorcellerie
Malgré les scènes de malaises qui se manifestent par des saignements au bas-ventre, des vertiges et des douleurs présentées par la principale présumée auteure du meurtre de Blessing, fillette de 9 ans assassinée dans la région de Notsè, Abalo Akossiwa, reste détenue à la prison de Notsè. Ainsi en a décidé le Procureur de république près du tribunal de Notsè.
Edem Tubiza que nous avons rencontré à Atakpamé dans le cadre d’un séminaire, a été affolé par l’information d’une probable libération de la dame en question : « elle est en prison et elle le restera jusqu’à ce que la procédure n’aboutisse. On ne peut pas libérer une personne détenue sans le visa de la justice, ce n’est pas possible…. Cette affaire est trop grave pour qu’on l’évacue de la sorte… » nous a confié le Procureur.
Abalo Akossiwa et deux de ses codétenus accusés dans l’affaire restent à la prison de Notsè. M. Tubiza, pour nous le prouver, à appelé la responsable de l’administration pénitentiaire de Notsè qui a confirmé la présence des trois prévenus.
Néanmoins, il faut noter qu’au cours des journées de mercredi et jeudi, des malaises ont été constatés chez la femme de Dove, principal bourreau de la fillette.
Malaises dus, d’après le Procureur à son état de grossesse. Elle a été conduite au centre de santé pour subir un examen échographique devant rassurer les responsables de l’administration pénitentiaire. Du coup, Pasteure Akossiwa a prétexté également être enceinte. Le procureur a exigé une échographie qui s’est révélée négative.
L’état de grossesse selon le procureur n’autorisait nullement une mise en liberté.
C’est pourquoi, après les tests effectués, les deux dames sont revenues rejoindre Kpové qui se trouve être celui qui a exécuté les violences qui ont tué la fillette.
C’est sans doute les mouvements d’évacuation de la prison au centre de santé qui ont alimenté les rumeurs sur la mise en liberté de la dame.
Un autre élément de l’enquête, la police a révélé que la dame responsable n’était pas sur les lieux de sévices exercées sur le fillette. Faux, notre équipe d’enquête transportée sur les lieux a eu la confirmation de la présence de la dame. D’ailleurs, c’est elle qui a donné à boire à Blessing, une soupe qui aurait précipité sa mort, après les sévices.
Des éléments à prendre au sérieux pour la suite de la procédure, afin d’éviter que les présumés auteurs de ce meurtre inventent des fausses informations pour se soustraire des sanctions judiciaires.
Mais ce qui est sûr et constant, est que les trois prévenus restent détenus à la prison civile de Notsè. Le procureur, qui dit avoir reçu des instructions de ses supérieurs hiérarchiques pense régler cette affaire de la façon la plus objective pour que chacun assume sa responsabilité au nom de la loi.
Alfredo PHILOMENA