Le régime RPT-UNIR du clan Gnassingbé semble dos au mur, face aux multiples pressions du peuple, à travers diverses démarches de la DMK, la société civile, la diaspora togolaise dans son ensemble, et de certains partis politiques, conscients et fidèles à la lutte patriotique.
Toutefois, il existe, certains leaders politiques qui, avides de gains faciles, refusent de voir plus loin que le bout de leurs nez et préfèrent comme toujours, saboter et porter une entorse à la lutte pour l’alternance sur la terre de nos aïeux.
Comme le dit si bien la Bible qu’ »il n’ y a rien de nouveau sous le soleil », eh bien le régime du gnasseron aux abois veut rééditer l’histoire de la soif de l’alternance à la tête du Togo, des année 1990, avec la même tactique, le même dynamisme, mais avec de faux acteurs que tous, connaissons aujourd’hui.
De par nos enquêtes, il ressort que les sieurs Gilbert BAWARA et Payadowa BOUKPESSI, respectivement ministres de la fonction publique et de l’administration territoriale, tous deux griots du gnasseron planifient un simulacre de Conférence Nationale Souveraine (CNS) à l’image de celle de 1990, conduite par Monseigneur Kpodzro.
Pour ce faire, les deux hommes forts en mission commandée, ont débloqué des millions de francs CFA, puisqu’ils détiennent toutes les sources de provenance d’argent du pays au détriment du peuple, dans les mains d’un sieur presque chauve, un des leaders de l’opposition, afin que ce dernier convainque ses camarades de la lutte et les rallie à leur cause de l’éternité du pouvoir.
Actuellement, le monsieur presque chauve de l’opposition togolaise dont nous préférons pour le moment taire le nom, et rassurez-vous, il ne s’agit pas de Jean-Pierre Fabre, a déjà commencé sa tournée de sensibilisation des partis politiques, pour les convaincre de recevoir les millions et accepter la proposition de la fameuse nouvelle CNS, qui ne connaîtra pas la participation de Gabriel Messan Agbéyomé Kodjo, rentré dans le maquis depuis quelques semaines, pour échapper à une élimination de sa personne, car continue de réclamer la victoire du peuple togolais qui l’a choisi à la présidentielle du 22 février dernier.
Par ces écrits nous tenons à informer le peuple, ce qui d’ailleurs est notre devoir, et tirer la sonnette pour que tout le monde sache ce qui se prépare, et se tienne prêt, lorsqu’un soi-disant leader de l’opposition viendra avec une quelconque proposition d’une CNS, qu’il sache qu’il s’agit d’un traitre, vendeur de la lutte, car les résolutions de cette CNS ont déjà été discutées, élaborées et n’attendent que la participation de faux frères pour être adoptées et entrer en vigueur.
S’il y a une chose dont nous pouvons être sûrs, c’est que ce ne va vraiment pas dans le camp bleu du gnasseron. Ils sont dos au mur et ne savent plus à quel Saint se vouer; le cas échéant, pourquoi chercheraient-ils à négocier avec le peuple, sous une CNS déguisée? Sûrement parce que les pressions du peuple se maintiennent sans relâche.
De plus, avec la situation du Mali ces derniers jours, même la confiance au sein de l’armée clanique formée par les assassins du peuple n’est plus à son summum. Actuellement, les armes de même que les munitions au sein de la BIR et autres garnisons, ne sont plus accessibles, car le meurtre de Bitala Madjoulba, n’a pas aussi fini de faire effet dans le cœur de ses frères d’armes. Alors seuls le Lieutenant-Colonel BELEYI et Faure GNASSINGBE en personne, détiennent les clés des entrepôts d’armes, et seules quelques personnes dites dignes de confiance détiennent des armes, pour éviter tout soulèvement au sein de l’armée, à la malienne.
Le peuple togolais, doit savoir que ses pressions de différentes manières qu’elles soient, sont entrain de porter leurs fruits et le peuple doit tenir ferme sans ni chanceler, ni prêter le flanc à ces usurpateurs en acceptant un quelconque marchandage habillé en CNS, de par certains délinquants en peau de leaders politiques. L’heure n’est plus au dialogue, mais à l’action; sinon à combien voulons-nous porter le nombre de dialogues avec ce régime cinquantenaire, qui n’a à cœur que de s’éterniser au pouvoir?
Que le peuple et ceux des opposants qui sont encore loyaux au peuple de même que la société civile togolaise se donnent le devoir de sensibiliser sur ce danger qui se prépare en douce contre le peuple, pour de nouveau décider de son avenir sans la participation de gens capables de le défendre et que chacun se dresse contre quiconque viendra avec cette idée empoisonnée de soutenir une quelconque CNS.
À bon entendeur…
source : Kangni Coco LOCOH / kangnicoco