En dépit d’une invitation officielle à rejoindre l’Assemblée nationale, Me Paul Dodji Apévon, président du parti Forces Démocratiques pour la République (FDR), reste ferme : il ne siègera pas. Dans une déclaration récente, il a réaffirmé sa position en réponse à la demande formulée par Kodjo Adédzé, président de l’institution parlementaire, de reprendre son siège à l’hémicycle.
Me Apévon, qui conteste les résultats des élections législatives du 29 avril et le cadre constitutionnel de la nouvelle législature, a rejeté l’invitation avec des mots sans équivoque. « Le président de l’Assemblée nationale m’a écrit, et je lui ai répondu que je ne vais pas siéger. Je ne vois pas l’intérêt d’aller siéger dans une Assemblée où l’on refuse la démocratie », a-t-il déclaré sur une radio locale, dénonçant ce qu’il considère comme un manque de démocratie au sein du parlement actuel.
La législature en cours est composée de cinq partis politiques, avec l’Union pour la République (UNIR) comme formation majoritaire. Parmi les partis d’opposition ayant remporté des sièges figurent l’Alliance des Démocrates pour le Développement Intégral (ADDI), l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC), la Dynamique pour la Majorité du Peuple (DMP) et le FDR de Me Apévon.
Jean-Pierre Fabre (ANC), Brigitte Kafui Adjamagbo-Johnson (DMP), et Me Paul Dodji Apévon (FDR) ont été élus pour représenter le Golfe, tandis qu’Aimé Tchabore Gogue et Kossivi Wonyra, tous deux de l’ADDI, ont été élus respectivement à Tandjouaré et à Danyi. Toutefois, seuls Gogue, Wonyra, et Adjamagbo-Johnson ont accepté de siéger, tandis que Fabre et Apévon se tiennent à l’écart, marquant ainsi leur désaccord avec les conditions actuelles.
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