« L’opposition doit entamer un dialogue avec UNIR. Ceux qui marchent puis vont aller faire un sit-in à Déckon, est-ce que c’est là où dort Faure Gnassingbé? Est-ce que c’est à Déckon qu’on va régler les problèmes politiques du Togo? »
« Il n’existe dans aucune loi, dans aucun texte du Togo, une clause qui demande à un président élu démocratiquement de faire un mandat de deux ans et demi et partir. Pourquoi cette opposition là demande à Faure de partir avant la fin de son mandat? »
Ma conclusion sur les affirmations du névrosé Abass Kaboua :
il a oublié qu’il était le plus grand pourfendeur de Faure Gnassingbé dans ses diatribes à la plage. Il a oublié qu’il était il y a peu encore, le plus grand marcheur et le plus grand spécialiste de sit-in à Déckon. Il se souvient seulement maintenant que Faure ne dort pas à Déckon? Que faisait-il là bas lui en ce moment?
Lorsque je me rappelle avoir fait venir à Bruxelles en avril 2013 ce type, tous frais payés (billet d’avion, hôtel, restauration, ses déplacements à Paris et ses frais de bouche…) pour une conférence sur le Togo… lorsque je me rappelle également avoir pris le risque de revenir à Lomé pour lui rendre visite à la prison civile de Notsè en compagnie de Bonéro Bêtum-Lawson et Jérôme Sossou du « Le Triangle Des Enjeux », lorsque je me rappelle avoir défendu ses causes pécuniaires auprès de certaines de mes relations au niveau international et que par mon truchement on lui envoyait des enveloppes pour sa survie, je tombe des nues en l’écoutant aujourd’hui.
Lorsque je me rappelle qu’après avoir pris de l’argent chez une de mes relations contre promesse non tenue et que j’ai tout fait pour apaiser la colère de la personne que Abass Kaboua a « arnaqué », je me demande si ce type mérite encore que les médias lui accordent des temps d’antenne.
Que ce faux-cul le sache, rien ne se fera plus contre la volonté du peuple togolais. Et que l’histoire jugera tout félon.
Anani Sossou
source : 27avril.com
