© Afreepress (Lomé, le 31 mars 2014)- La date du 31 mars 2014 sera-t-elle effectivement la date butoir pour la rédaction du statut particulier des enseignants ? Où en est-on avec ce statut particulier censé mettre définitivement fin aux grèves à répétition des enseignants au Togo ?
Pour le ministre des Enseignements Primaire et Secondaire, Florent Badjam Maganawé intervenant sur les ondes d’une radio locale dimanche, le 31 mars ne sera pas la date butoir parce que la commission ad hoc mise en place pour la rédaction de ce statut vient de finir les deux premières parties du statut et a entamé la troisième partie.
« Nous avons questionné la commission le 12 mars dernier pour savoir où en est le travail. C’est là qu’on nous sort des problèmes compte tenu de l’aspect difficile de ceci ou de cela. A la question est-ce que le travail sera fini à la fin du mois de mars, on nous dit que cela va être difficile. Sur 7 séances, ils n’ont réussi qu’à faire 5.La date du 31 mars ne peut pas être la date butoir », a-t-il expliqué.
Le gouvernement ne fait pas du dilatoire sur cette question, a-t-il précisé avant d’ajouter que la commission ad hoc mise en place pour la rédaction de ce document « est composée essentiellement des responsables des différents syndicats, des gens de l’administration, notamment dont les compétences vont éclairer les différents aspects de la vie de l’enseignant ».
« Cela va plutôt dans l’avantage du gouvernement de disposer d’un statut particulier des enseignants qui prend en compte l’ensemble des besoins plutôt que de procéder à des avantages au cas par cas lors des grèves. Avec un texte, tout le monde fonctionne en sachant où il va », a-t-il estimé.
Le ministre promet que le statut particulier en cours d’élaboration sera pris en compte dans le budget 2015. « Une fois que la rédaction de ce document sera finie et sera adopté formellement, il sera analysé pour voir éventuellement surtout la partie des avantages pour voir combien cela peut coûter à l’Etat. La construction du budget tient compte d’un certain nombre d’impératifs ».
En 2015, a-t-il fait savoir, « nous ne reviendrons pas sur les avantages ». Au nombre des acquis, le ministre fait savoir que la prime de bibliothèque et de rentrée sera égale à 150 000 francs à verser aux enseignants, les 30 000 francs et 20 000 francs sont déjà reconvertis à l’augmentation de 6% sur la base de la grille salariale et ceux qui n’ont pas pu atteindre ces sommes se verront attribuer sur leur bulletin une prime compensatrice.
Pour M. Maganawé, le vœu du gouvernement est qu’à la fin de cette année, que ce secteur connaisse un calme qui permette non seulement de résoudre les problèmes des enseignants mais aussi ceux des élèves.
Telli K.
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