© togoactualite – Une soixantaine de journalistes de la presse togolaise, tant du secteur public que privé, venus de la région Maritime, sont en atelier de formation de quatre jours sur la promotion de l’éducation pour la santé par les médias. Organisée par l’association internationale AIMES-Afrique en collaboration avec la Plate forme des organisations de la presse pour la santé (FLAFOPS), cette formation a reçu le soutien du Fonds national d’apprentissage, de formation et de perfectionnement professionnel (FNAPP).
Durant, les quatre jours, les hommes des médias seront outillés pour qu’ils deviennent des acteurs de veille et d’alerte pour le système de santé au Togo. Les techniques de diffusion des messages de santé publiques et la code de la santé pour la promotion du droit à la santé, seront au menu de la formation.
Pour Dr Serge Michel KODOM, le directeur de AIMES AFRIQUE, la promotion de l’éducation pour la santé par les médias est un facteur clé de protection et de développement des ressources de la santé. Citant Nelson Mandela qui disait que l’éducation est une arme qui peut changer le monde, pour le président de AIMES AFRIQUE, « la promotion de l’éducation par la santé par les médias a pour fin l’épanouissement des sociétés humaines et des sociétés en réduisant leur vulnérabilité et leur précarité ».
Pour sa part, le directeur de cabinet du ministère de la communication M. Koffi Gomez a rappelé le rôle des médias qui est d’informer, d’éduquer et de former pour amener nos communautés à adopter des comportements et des pratiques saines qui les préservent de toutes les maladies. « Vous avez pour mission d’avertir nos populations sur les conséquences des diverses pathologies et de les outiller pour adopter des mesures de prévention idoine, en quelque sorte faire la promotion de la santé et de la prévention pour accroitre leur capacité à faire des choix favorables à l’amélioration de leur santé ».
Pour le président de la HAAC, M. Kokou Tozoun en ouvrant la rencontre s’est réjoui du fait que pour une fois les journalistes qui sont habitués à faire de la fixation sur la politique, grâce à AIMES AFRIQUE, feront autre chose que la politique. Il est important qu’on ne peut toujours continuer par faire la fixation sur la santé, il faut aller à d’autres défis majeurs, a-t-il souligné.
« Il faut donner la place qu’il faut aux problèmes de santé », a plaidé M. Tozoun.
lomévi (www.togoactualite.com)