La 50ème session ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement des quinze (15) pays membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) tenue ce samedi à Abuja au Nigeria a, dans le communiqué final de ses travaux, lancé un appel au président gambien, Yahya Jammeh d’accepter le verdict des urnes et de s’abstenir de tout acte de nature à compromettre la transition et le transfert pacifique du pouvoir au président élu, Adama Barrow.
Que fera exactement la CEDEAO pour permettre à ce que le transfert de pouvoir puisse avoir lieu si Yahya Jammeh continue de se maintenir par la force au pouvoir ? Sans être explicite sur ce point, le communiqué indique que la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement prendra toutes les « actions nécessaires » pour faire appliquer les résultats des élections du 1er décembre 2016.
En plus du maintien des résultats du 1er décembre en Gambie, donnant Adama Barrow vainqueur, les chefs d’Etat ont décidé de garantir et d’assurer la protection du président-élu à l’investiture duquel tous les quatorze (14) autres seront présents le 19 janvier prochain.
Le président nigérian, Muhammadu Bouhari a été nommé médiateur de cette crise politique préoccupante. Il sera secondé dans sa tâche par le président ghanéen, John Dramani Mahama.
Pour rappel, Yahya Jammeh, qui avait dans un premier temps reconnu sa défaite et félicité son adversaire, Adama Barrow dès l’annonce des résultats de cette élection présidentielle, est revenu sur sa position.
Une mission de haut niveau composée de quatre (4) chefs d’Etat des pays membres de la CEDEAO conduite par la présidente en exercice de la communauté, Ellen Johnson Sirleaf, a été dépêchée en Gambie mais n’a pas pu convaincre M. Jammeh de rebrousser chemein.
Ont pris part aux travaux de la 50ème session de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO, une dizaine de chefs d’Etat dont le président togolais, Faure Gnassingbé.
Telli K.
source : afreepress
