© togoactualite – Les employés de l’hôtel international Onomo, en construction sur la rue de l’OCAM non loin de l’ancien hôtel de la Paix et du ministère de la sécurité, observent un sit-in pour exiger de meilleures conditions de travail.
Commencé jeudi ce mouvement a été poursuivi ce vendredi. Les employés exigent de meilleures conditions de vie et de travail mais en lieu et place de toute négociation, l’employé a préféré leur fermer la porte au nez estimant qu’ils ont été manipulés par le syndicat.
En réponse, les ouvriers ont préféré observer un sit-in devant le chantier. « Nous exigeons la signature d’un contrat en bonne et due forme pour mériter nos droits », a déclaré le porte-parole des manifestants. Selon, ce dernier, les maçons sur le chantier sont payés 350F/l’heure, les manœuvres 250F/l’heure.
Les conditions de travail des employés sont les épouvantables. Un ouvrier qui s’absente pour faute de maladie ou d’accident de travail est privé de son salaire.
« Aucun contrat signé ne nous lie et du jour au lendemain, on peut te licencier et cela s’est présenté à plusieurs reprises sans aucun indemnité. Des camarades sont tombés du haut du chantier aucune ambulance n’est venue les amener à l’hôpital, c’est eux-mêmes qui se sont débrouillés pour aller à l’hôpital », a déclaré le porte-parole. Il a poursuivit qu’à chaque fois que nous voulons revendiquer, ils nous promettent le retour du patron pour trouver solution à nos doléances maintenant nous en avons assez.
Pour la fédération togolaise des travailleurs du bois et de la construction (FTBC), M. Gbandou Yao, l’employé n’a pas voulu aussi discuter avec eux.
« Nous avons constaté ce matin que l’employeur qui a fermé sa porte au nez des employés », entamé M. Gbandou.
Il dénonce l’absence de contrat de travail sur le chantier ce qui est contraire à la loi. « Il y a des accidents de travail qui ne sont pas pris en compte dans les normes. Il y a l’hygiène et la sécurité sur le lieu du travail, la loi dit qu’à partir de 50 employés, vous devez disposer sur le site d’une unité pour prendre en charge les travailleurs pour les premiers soins avant de les évacuer, il n’y a pas ces dispositions. Malheureusement, l’employeur puissant qu’il est se croit tout permis et connaissant le Togo pense que les Togolais peuvent continuer par être des esclaves », martèle-t-il.
Les inspecteurs de travail sont saisis sur ce cas d’exploitation.
lomévi (www.togoactualite.com)