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Nommé mi-septembre dans le gouvernement Ahoomey-Zunu 2, le ministre de l’enseignement primaire, Florant Maganawè vient d’être confronté à sa première grogne sociale. Elle émane des enseignants de l’Ecole nationale d’instituteurs (ENI) du Togo.
Engagés depuis novembre 2012, ceux-ci ne sont pas entrés dans leurs droits. Ce vendredi, ils ont manifesté devant leur ministère de tutelle pour se faire entendre.
C’est aux cris de « rappel, rappel », le ventre a affamé n’a point d’oreille », « tant vaux l’école, tant vaux la nation » qu’ils ont manifesté devant le ministère.En ligne de mire les revendications salariale.
« Bientôt, c’est la rentrée des classes, nous allons reprendre les cours, il y a certains parmi nous qui viennent de la région des Savanes. Nous réclamons nos salaires avant de partir. Ce sont nos droits. Nous sommes ici jusqu’à satisfaction totale. Nous réclamons nos salaires et nos rappels », a déclaré le porte-parole des manifestants, Ouro-Djobo Mohamed.
Selon, nos informations, l’Etat togolais doit à ces normaliens plus de huit mois de salaire.
Au ministère de l’enseignement primaire, on estime qu’il ne s’agit que d’une lenteur administrative et que leur dossier est en bonne voix et qu’ils seront pays très bientôt.
Notons au depuis du mois, leurs futur collègues d’Atakpamé avaient aussi manifesté pour réclamé leur payement de leurs droits.
lomévi (www.togoactualite.com)