La question des réformes constitutionnelles et institutionnelles continue de susciter des débats au sein de la classe politique et de la société civile.
Invité en fin de semaine dernière dans une émission politique sur la TVT, Me Jean Yaovi Dégli a fait appel aussi bien au chef de l’Etat, Faure Gnassingbé, aux membres de son parti, l’Union pour la République (UNIR), qu’à l’opposition togolaise pour que chacun de ces acteurs de la vie politique togolaise, mette dans la balance l’intérêt du Togo afin que les réformes soient faites avant la présidentielle de 2015.
Le pays traverse « une période extrêmement grave », a-t-il prévenu tout en ajoutant que « les réformes ne sont pas seulement la demande d’une partie de la population mais sont en réalité l’élément fondamental pour régler le problème de tout un peuple ».
« Ceux qui sont les gouvernants doivent faire le pas qu’il faut et l’opposition doit comprendre qu’un certain nombre de choses ne pourront pas être faites aujourd’hui pour que les réformes soient mises en œuvre avant les élections », a précisé l’ancien ministre.
Il reste convaincu qu’il n’est pas tard que le chef de l’Etat, Faure Gnassingbé saisisse l’occasion « ratée » de faire les réformes pour devenir un « grand homme ».
Pour lui, si les réformes avaient été mises en œuvre plus tôt, « le président Faure Gnassingbé serait aujourd’hui inscrit au rang des grands hommes de l’Afrique des pionniers et aurait été célébré au dernier sommet de la Francophonie, en particulier et parmi ses pairs en général comme un visionnaire, un donneur de bons exemples ».
Telli K.