L’attaque militaire tant redoutée ces dernières semaines a enfin eu lieu. Vladimir Poutine, le Président de la Fédération de Russie a décidé, mercredi nuit, d’attaquer l’Ukraine, un pays voisin, autrefois membre de l’ex-URSS. Les causes de cet acte de guerre sont multiples mais surtout profondes, sauf que ce n’est certainement pas le moment d’y revenir.
J’aimerais par contre porter une fixation rigoureuse sur les réactions des puissances du monde. Les USA, la France, l’UE, l’OTAN…sont tous sortis de leurs gongs pour condamner, imaginer des sanctions après avoir exprimé leur soutien verbal, oui verbal, à l’Ukraine qui souhaitait vivement entrer dans l’OTAN.
Il est évident que ces gesticulations théoriques ne feront rien à la Russie, pas plus que les sanctions en perspective. Alors que faut-il faire dès lors que cette guerre n’aura pas de conséquences que sur l’Ukraine ?
Déjà l’on indique une chute drastique des bourses dans les grandes capitales, une flambée des prix du gaz et du pétrole, des prix du blé et de certains produits céréaliers dont la Russie et l’Ukraine sont les plus gros exportateurs au monde.
Il faut arrêter le soldat Poutine. Comment? Par un échange franc, sincère et direct, il faut absolument initier un dialogue entre tous ces pseudos puissants du monde.
Imaginez une rencontre à l’image de celle qu’avait organisée la Suisse l’année dernière et qui a permis un échange en face à face entre Joe Biden et Vladimir Poutine, sur un terrain neutre où l’on revisite les contours du différend qui oppose l’OTAN à la Russie et dont l’Ukraine ramasse malheureusement les pots cassés aujourd’hui.
Imaginez qu’à cette occasion, des ressources morales pétries de sagesse mais aussi de neutralité comme le Président de la Suisse par exemple, parlent à ces puissants du monde et leur rappelle que rien, absolument rien ne vaut la vie humaine sur cette terre et les appellent à renoncer à ces genres d’actes qui flattent leur égo et leur donnent une illusoires sensation de puissance.
Il me semble que si le langage qui leur est servi est suffisamment édifiant, si les échanges directs entre eux sont empreints de sincérité et de franchise, cette guerre appartiendra à coup sûr à l’histoire.
Il y’a, au plus profond de chaque être, même le plus démoniaque, une fibre humaine, quelque chose de noble qu’il faut toujours chercher à toucher par le verbe, un verbe bien imbibé de la puissance intérieure. Il opère souvent des miracles !
Sans cette démarche d’apaisement, rien n’arrêtera Poutine dont les réflexes guerriers sont déjà activés, totalement, et le monde entier subira impuissant, les effets collatéraux d’un acte quasi bestial qui n’honore en rien l’espèce humaine.
Luc Abaki