Le Comité d’action pour le Renouveau (CAR) était face à la presse, mercredi 16 octobre 2019 pour se prononcer une fois encore sur l’actualité sociopolitique du Togo.
Cette énième rencontre avec la presse a été l’occasion pour le « bélier noir de Yoto » et ses sympathisants de relever les problèmes qui enlisent le processus démocratique avec pour conséquence l’organisation des élections « frauduleuses » au Togo.
Selon le CAR, la racine du mal réside dans le fait que toutes les institutions dont particulièrement celles qui doivent servir d’alerte sur les dérapages des gouvernants sont complément verrouillées au vu de leur composition et des modalités de fonctionnement.
« Dans un pays démocratique, la configuration de toutes les institutions, qu’elles soient chargées des élections ou de la répartition des ressources nationales, doit inclure les partis politiques de tout bord. Quand ce point est clair et accepté par tous, on a des institutions justes qui garantissent la prospérité du pays et le bonheur des citoyens. Mais lorsque la notion de parti d’opposition est floue, les conséquences touchent l’ensemble des institutions du pays », a déclaré, le Président national du CAR, Me Yawovi Agboyibor.
Il affirme que dans la mesure où la CENI, les CELI, les CLC etc. sont composés de façon presque exclusive de représentants de la mouvance au pouvoir, qui vont organiser l’élection présidentielle de 2020, il est évident que les résultats seront identiques à ceux que le pays a connus jusqu’ici.
A cet effet, le CAR interpelle le Président de la République, Faure Gnassingbé, les organisations et tous les citoyens à œuvrer à ce qu’il soit procédé, avant la tenue de l’élection présidentielle en perspective, à donner des précisions sur les prérogatives d’un parti de l’opposition afin qu’une telle clarification serve à faire réformer la CENI et ses démembrements ainsi que d’autres institutions ayant en charge l’organisation des élections.
Amen A.
source : afreepress