En ce mois de mai 2023, en Ouganda, le gouvernement dictatorial et son assemblée croupion viennent d’imposer des lois scélérates et criminelles qui condamnent les homosexuels à la prison à perpétuité et à mort en cas de récidive.
Même la logique ne tient pas debout dans cette odieuse diversion qui offre les homosexuels comme boucs émissaires à une population économiquement sinistrée et au bord de l’asphyxie. Donc pour les législateurs du dictateur, la peine de mort suivra la perpétuité en cas de récidive ! Mais où donc va se nicher leur entendement ? Comment peut-on sortir d’une perpétuité pour récidiver ? Il faut pouvoir d’abord sortir de prison, puisque la perpétuité interdit toute sortie de prison ! C’est ridicule ! Un régime trentenaire et incompétent qui règne par la terreur s’est déplacé dans le temps, dans la Rome antique, pour distraire le peuple avec des jeux de cirque sanglants.
Est-ce que le grand souci des Ougandais aujourd’hui, est l’homosexualité, alors que le chômage, l’absence de soins, la misère et la mal gouvernance les ont sinistrés ?
Que deux adultes consentants se sodomisent ou se lapent dans leur chambre au fond de leur lit, en quoi cela peut-il gêner le dictateur et ses courtisans ? Il n’est pas question de viol.
Chacun a le droit de ne pas aimer l’homosexualité qui est un problème d’hormones mal dosés, mais de là à discriminer les homosexuels, il y a un pas que certains franchissent trop facilement en croyant que c’est une maladie contagieuse, une malédiction. En Afrique, l’hypocrisie prétend qu’il s’agit d’une tare importée par les Blancs. Comme si l’espèce humaine n’était pas unique.
Au lieu de réprimer, il faut que les autorités africaines utilisent la pédagogie pour expliquer le phénomène. Ainsi, ils éviteraient la double peine à ces victimes de la nature, laquelle a mal fait son boulot.
Dans presque tous les pays d’Afrique, excepté l’Afrique du Sud où l’homosexualité est légalisée, l’héritage des lois coloniales dans les codes pénaux demeure. Au Togo, la peine est de deux ou trois ans.
La prison à perpétuité et la peine de mort du régime ougandais en font un crime pire que l’assassinat d’un être humain ! Il faut le faire
Pour bien gouverner, il faut protéger toute la communauté humaine sans discrimination, oppression et obscurantisme, dans le respect des lois justes en vigueur
Ayayi Togoata APÉDO-AMAH