La deuxième phase de la coopération germano-togolaise a vu ses conventions séparées signées ce vendredi à Lomé, entre l’Allemagne et le gouvernement togolais, a appris l’Agence Afreepress.
Financé par le gouvernement allemand à hauteur de plus de 27 milliards de francs CFA, cette deuxième phase prend en compte l’agriculture, la formation professionnelle et l’emploi des jeunes et surtout la décentralisation et l’appui à la bonne gouvernance, inscrits dans les secteurs prioritaires.
Selon Maja Bott, du gouvernement allemand, il s’agit d’enclencher un développement participatif en impliquant davantage les communes pour qu’elles offrent des meilleurs services à leurs populations.
« Nous voulons aider les villes de Tsévié, Sokodé et Kpalimé dans la construction des infrastructures économiques notamment de bons marchés qui puissent augmenter leur recettes, ce qui va leur permette d’offrir de meilleurs services à leur population. Nous avons aussi un document de suivi évaluation qui donne beaucoup plus de possibilités aux citoyens d’exprimer leur besoins sur le développement de la ville », a-t-elle indiqué.
Le ministre de l’administration territoriale, de la décentralisation et des collectivités locales, Gilbert Bawara, qui a procédé à la signature de la présente convention, a témoigné la gratitude du gouvernement togolais à l’Allemagne.
« Au-delà des politiciens qui manifestent un attachement à la décentralisation à travers les élections locales, je crois que les Togolais dans leur ensemble espèrent que toutes les conditions puissent être réunies afin que très rapidement nous puissions évoluer vers la concrétisation de la décentralisation à travers les élections locales », a-t-il dit.
Pour lui, le désir du gouvernement, est de mettre en place des collectivités élues, de s’assurer qu’elles puissent disposer d’infrastructures pour donner à la population l’opportunité de participer de façon concrète au développement.
Mao R.