Le Mouvement National pour l’Unification du Togo britannique et du Togo français revient au devant de la scène socio-géopolitique avec son ultime cheval de bataille. Il veut à tout prix rattacher le Togo britannique au Togo français (le territoire togolais actuel).
Samedi dernier, les responsables de ce mouvement fondé en 2010 et basé à Lomé, ont présenté à la presse togolaise, les différents processus apaisés et juridiques amorcés pour l’atteinte de cet objectif.
Selon le président du M.N.U.T, Boutouli Tchao Afélatoya, des courriers ont été déjà envoyés à l’Organisation des Nations Unies (ONU), à l’Union Africaine (UA), et aux autorités togolaises.
« Nous ne nous sommes pas levés au hasard pour entamer ce processus. Nous avons suivi les recommandations de la Conférence sur la sécurité et le développement tenu en Afrique du Sud en 2002. C’est après cette conférence qu’en 2007, les chefs des Etats d’Afrique se sont réunis et ont constitué un mémorandum pour accélérer cette démarcation. Donc, c’est une chose connue du gouvernement. Nous avons déjà saisi l’ONU et toutes les démarches sont dans les mains de cette Organisation. Et nous reconnaissons qu’il y a eu une avancée dans les démarches », a fait savoir Boutouli Tchao, Président du mouvement.
Pour ce dernier, le ralliement du Togo britannique à la Gold Coast (actuel Ghana) au lendemain de la Première Guerre mondiale, s’était fait sans aucune base juridique. Pour cela, après plus de 90 ans, la partie ralliée devait revenir de droit au Togo actuel.
Cette question de ralliement des deux Togo ne date pas d’aujourd’hui et les autorités du Ghana et du Togo actuel sont conscientes de cette situation qui ressemble un peu à une bombe à retardement.
Raison d’ailleurs pour laquelle le Togo britannique (bien qu’étant une terre très fertile et garni de ressources naturelles) est marginalisé, notamment sur le plan politique et de l’urbanisation par les autorités ghanéennes.
En tout cas, tôt ou tard, on saura si les deux morceaux du Togoland seront recollés. C’est le wait and see.
AKG (stagiaire)
source : icilome.com