Nos gouvernants ont toujours les mains tendus comme des talibés dans les rues. On ne dit nullement qu’ils sont des mendiants, mais c’est si. En tout, tendre la main est leur sport favori. Si ce nesont pas lesNippons qui nous envoient du riz, ce sontles « Hin hon » qui nous cadeautent des médicaments, ou les Cubains qui nous louent leurs médecins…On dirait qu’à part piller, frauder, domaines dans lesquels nous sommes champions hors-pair, nous-mêmes sommes bons à rien.
Le site très calé en désinformation, « republicofgnassingbéland » nous apprend que dans le but de renforcer la lutte contre la pandémie du « Kofivi-19 », l’Agence israélienne de coopération internationale,Mashav a remis au ministère de la Santé des équipements médicaux. Il s’agit, notamment de protections destinées à lutter contre le Coronavirus (masques, combinaisons, gants …), mais aussi des appareils respiratoires.
Selon les responsables de Mashav, ce don vise à mieux protéger le personnel soignant et à prendre en charge les patients atteints par le virus. Le site continue en disant que les équipements, envoyés via l’ambassade d’Israël en Côte d’Ivoire, sont destinés au CHR d’Atakpamé situé à 160 km de Lomé. Il paraît que c’est un hôpital que les sionistes connaissent bien. Il y a 3 ans, ils y ont installé la première unité de traumatologie. Donc si ce ne sont pas les frères de Benyamin Netanyahu qui nous avaient aidés, au CHR d’Atakpamé, il n’y aurait pas le service de traumatologie, puisque ce département est devenu un secteur clinique majeur de ce CHR.
Par ailleurs, on se demande si le coronavirus va quitter un jour notre rectangle de pays, vu la façon dont on le chouchoute à tout instant. Même un couvre-feu est organisé pour l’empêcher de sortir la nuit. Les autres maladies sont oubliées au profit de ce « p’ti » virus. Dans les mouroirs qui nous servent d’hôpitaux, aucun soin n’est gratuit. Lorsqu’on t’emmène à l’hosto, tu peux agoniser jusqu’à exhaler ton dernier souffle si tu ne sors pas le blé. Mais lorsque tu es testé positif au « kofivi-19 », les soins sont gratos. Le paradoxe.
Liberté N°3305 du 14-01-21