Dans la nuit du 24 au 25 février, les habitants du village de Kparatao, localité dont le leader du Parti national panafricain (PNP), Tikpi Atchadam est originaire, ont été passés à tabac par des militaires. Au bilan, on dénombre des blessés graves parmi les passants et les habitants de ce village.
Cette information vient d’un communiqué rendu public ce mercredi par la coalition des 14 partis politiques de l’opposition, regroupement dont le PNP est partie.
Il s’agit, selon Brigitte Adjamagbo Johnson et les 13 autres responsables de cette coalition, d’une nouvelle « expédition punitive » opérée par des militaires, « alors que la coalition, l’opinion nationale et internationale attendent que les mesures d’apaisement soient prises avant toute reprise du dialogue ».
Après avoir condamné les commanditaires et les exécutants des actes qu’elle qualifie de « criminels », la coalition précise que les militaires sont arrivés dans le village de Kparatao à bord de cinq (5) véhicules armés de fusils de guerre, de bâtons, de cordelettes et de lance-pierre, bouclant le village à l’entrée comme à la sortie.
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