Le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) dit n’avoir pas encore eu vent de l’enrôlement des mineurs. C’est la réponse que donne Kodjona Kadanga aux nombreuses photos qui circulent sur les réseaux sociaux et qui font état du recensement de mineurs dans la zone 2.
Le président de la CENI dit même que ces informations sont des ‘rumeurs’. Cependant, continue-t-il de rassurer, l’enrôlement des personnes en âge de voter que font les opérateurs de saisie, ne constitue pas directement le fichier définitif.
« En tout état de cause, pour arriver à un fichier fiable, il y a des étapes qui répondent aux standards internationaux. Cela passe par l’apurement du fichier originel et on peut aller jusqu’au contentieux pour avoir un fichier fiable », fait-il savoir sur la radio Lomé, l’une des deux radios nationales.
Si ces cas (enrôlement des mineurs) s’avèrent, a-t-il poursuivi, ils ne seront pas pris en compte d’autant plus qu’il y a tout un processus pour pouvoir les détecter et les sortir du fichier définitif, a-t-il ajouté.
Cette position du président de la CENI vient à la suite de celle d’un de ses collaborateurs qui pense qu’il s’agit de manœuvres venant d’OPS dont le cœur est du côté des ‘anti-recensement’, dans la perspective désespérée de jeter du discrédit sur l’opération et par ricochet l’institution.
« Que peut-on chercher jusqu’à aller tomber dans des bêtises comme celle-ci ? », s’est demandé Jean Kissi, le secrétaire général du Comité d’action pour le renouveau (CAR), parti membre de la coalition des 14 partis politiques de l’opposition qui est contre le recensement fait par une CENI contestée.
Intervenant ce lundi sur la radio Victoire FM, l’acteur politique estime que si on n’est pas en mesure de dire à quelqu’un qui se présente physiquement qu’il est un mineur, ce n’est pas une machine qui le dira.
« Ce qu’il se passe à la CENI est clair. Le pouvoir après le 31 juillet, a examiné la feuille de route et s’est dit que si ses recommandations sont mises en œuvre, il perdra les législatives et le pouvoir. Ils sont en train de mijoter des stratégies pour mettre le pays dans tous les sens et de frauder les élections », a-t-il prévenu.
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