Alors que le pouvoir togolais a tourné la page de la dernière élection présidentielle, Jean Kissi ne l’entend pas de cette oreille. Le Secrétaire général du Comité d’action pour renouveau (CAR) pense que la crise politique togolaise est encore à résoudre. A ce sujet, il appelle les entités de l’opposition à se mettre dans une nouvelle C14 pour relancer la quête de l’alternance.
L’ex-député togolais réagissant à l’intervention de la Premier ministre togolaise, Victoire Tomegah-Dogbé. La Cheffe du gouvernement déclarait que la page de la dernière élection présidentielle est tournée. Mais Jean Kissi affirme qu’il y a un conflit post électoral dans le pays.
L’opposant estime que le pouvoir doit se résoudre à trouver une solution à la contestation née de la dernière élection présidentielle.
« Personne ne peut dire aujourd’hui que la crise politique est derrière nous, pas même la cheffe du gouvernement », a martelé le conseiller municipal de Golfe 5.
Jean Kissi fait ainsi allusion à la contestation des résultats officiels de la dernière élection présidentielle. Arrivé 2e avec 19,45% selon les chiffres publiés par la Cour constitutionnelle, l’ancien Premier ministre, Agbeyome Kodjo continue de rejeter la victoire de Faure Gnassingbé pour un nouveau mandat.
Même dans son maquis, Dr Kodjo continue de procéder à des nominations et venait d’ailleurs de mettre en place ce que d’aucuns considèrent comme un gouvernement parallèle.
Une nouvelle coalition
Sans pour autant avaliser la logique actuelle d’Agbeyome Kodjo, soutenu par la Dynamique Mgr Kpodzro, le baron du CAR invite le pouvoir de Faure Gnassingbé à résoudre rapidement la crise.
Depuis le début, le CAR a toujours exhorté le gouvernement togolais à agir pour une résolution politique de la crise née de l’élection présidentielle. A l’époque, Agbeyome Kodjo a été arrêté manu-militari à son domicile et garder durant 5 jours à la Gendarmerie. Devant le juge d’instruction, il lui a été interdit de parler de l’issue de l’élection.
Dans sa réaction Secrétaire national du CAR affirme que la quête de l’alternance doit être relancée.
«… Cette fois à travers la mise en place d’une nouvelle C14 qui sera exempte de toutes guerres intestines, d’intérêt partisan et bien d’autres maux, qui n’avait pas fait du bien à ce regroupement de l’opposition togolaise » a-t-il suggéré.
Le regroupement évoqué par l’opposant avait tenu tête au pouvoir 2017 et 2018, à travers de gigantesques manifestations. Les guéguerres internes et les mauvais choix des leaders ont emmené la lutte à connaître un échec certain.
source : togobreakingnews