Suite aux incendies qui ont consumé les principaux marchés de Kara et de Lomé, les femmes réunies au sein du collectif pour une conscience civique ont manifesté samedi matin dans les rues de Lomé en vue, disent-elles, de « soutenir le chef de l’État Faure Gnassingbé dans sa démarche d’assistance aux victimes ».
Selon Dick Alphonsine Marie, représentante des femmes manifestantes, deux raisons sous-tendent la démarche de ce collectif : prendre l’opinion nationale et internationale à témoin et assurer le chef de l’État du soutien « total et inconditionnel » des femmes togolaises.
Ces femmes réunies sur l’esplanade du Palais des congrès de Lomé ce samedi se disent « mobilisées et déterminées » afin d’exiger des enquêtes sur l’origine des incendies pour que se « manifeste la vérité sans aucune complaisance ». Ces dernières ont demandé que les auteurs et complices de ces actes, qu’elles qualifient d’« ignobles » subissent « toute la rigueur de la loi ». « Aucune revendication d’aucun ordre ne saurait justifier la perturbation de la paix et de la cohésion sociale durement acquises », ont relevé ces femmes.
« Il est impératif de dire non à la destruction des édifices publics et du tissu économique du Togo tenu à bout de bras par les femmes togolaises qui ont fait face à ces incendies », ont fait savoir les manifestantes du Collectif des femmes pour une conscience civique.
Les incendies survenus dans les marchés de Lomé et Kara ont fait d’importants dégâts matériels appartenant pour la plupart aux femmes revendeuses.
La manifestation a démarré à la Colombe de la paix et a eu pour point de chute, l’esplanade du Palais des congrès de Lomé.
Telli K.
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