Les militants de la Convergence patriotique panafricaine (CPP) ont été entretenus ce samedi à Lomé au cours d’une rencontre par les premiers responsables de leur parti sur les derniers développements de l’actualité politique au Togo.
Selon le président de la CPP, Francis Ekon et les siens, ce n’est pas parce que la CPP n’est pas membre de la coalition des 14 partis politiques de l’opposition qu’elle ne cherche pas ou ne se bat pas pour l’alternance. Elle veut l’alternance mais à travers des stratégies différentes de celles de la coalition.
« La CPP lance un appel aux protagonistes et à tous les Togolais aussi bien sur le plan national qu’international à apporter leurs contributions quelles qu’elles soient pour sortir notre cher pays de ce tunnel obscur dans lequel nos intransigeances le plongent chaque jour davantage », a indiqué le président de la CPP.
Les réformes, a-t-il poursuivi, sont un véritable objectif que les Togolais doivent atteindre. Cependant, « le multipartisme ne peut pas se passer des élections », a-t-il ajouté.
A la CPP, on estime que crier que telle ou telle personne doit faire les réformes, relève de la passion à aimer avoir une chose et son contraire ou à user de la malice à surfer sur l’ignorance des autres, en les considérant peu capables de comprendre les mécanismes qui doivent mener aux réformes.
« Cette démarche est le signe de la précipitation à refuser que le Togo est un Etat de droit et à substituer son désir en lieu et place du processus devant conduire à faire les réformes », relève-t-on chez ces acteurs politiques qui se réclament du centre.
Pour Francis Ekon, la situation actuelle n’exige pas qu’on ait une transition avant de régler les problèmes constitutionnels et institutionnels. Une position qui tranche radicalement avec celle tenue par la coalition des 14 partis politiques de l’opposition. Les réformes, souligne-t-il, exigent dialogue, concertation, concession et consensus ‘ferme’.
La situation exige que des réformes ‘rapides’ et ‘lentes’ soient faites, selon lui. Au nombre des premières, on énumère la limitation du mandat présidentiel et les conditions d’éligibilité du président de la République et le scrutin uninominal majoritaire à deux tours.
Les militants venus à cette rencontre ont été mandatés comme des ‘ambassadeurs’ de la CPP auprès de leurs familles, collègues de travail et amis pour apporter ce message que les responsables qualifient de message de responsabilité, de respect de l’autre, de tolérance et de vivre ensemble pour, dit-on, « reconstruire dans l’harmonie et la paix le Togo ».
source : Global actu