« Woabé » absent à l’atelier du HCRRUN, Haut commissariat à la réconciliation et au renforcement de l’unité nationale ? Les gens pourraient croire à une plaisanterie de mauvais goût. Certains peuvent penser même à une fiction. C’est comme un match qui se déroule sans arbitre quoi. Mais c’est bien ce qui est arrivé.
Ce lundi, Mme « Je n’ai pas vu les résultats » de 1998 a enfin lancé son machin-truc d’atelier de réflexologie et d’échangisme sur les réformes. C’était à l’Hôtel du retour triomphal du papa de quelqu’un. Toute la crème des intellos que compte le « Gnassingbéland » était là. Les membres du « gouverne et ment », les représentants de la classe « kpolitique », ceux qui détiennent le titre foncier de la société civile, les togbui bubuto (chefs traditionnels), les hommes de Dieu, les partenaires…tout le monde était là. Mais il manquait à l’appel quelqu’un ; il s’agit de « Woabé ».
Comme il est une star interplanétaire, à l’instar de Cristiano Ronaldo et de son ami serré Lionel Messi, on a fait spécialement le déplacement du Radisson Blu pour le voir et l’acclamer pour lui témoigner de vive voix notre reconnaissance de sa gouvernance super efficace qui permet tant à ses compatriotes d’être les plus heureux sur terre. On a cherché, fouillé, bêché, pas laissé nulle place où la main ne passe et repasse ; on a utilisé des jumelles, porté des verres médicaux, aucune trace de notre champion. Il n’était pas venu.
Chaque jour que Ata (Dieu) fait, « Woabé » ne cesse de nous surprendre, nous ses fans. Il est comme un caméléon, le temps de le voir dans une couleur et d’en parler à quelqu’un, il a déjà changé de couleur. Le gars est vraiment insondable. Comment comprendre qu’il choisisse de boycotter l’atelier organisé par « Mme HCRRUN » censé lui tracer un boulevard de régence?
On était là à se morfondre quand des sources informées sont venues nous apprendre que ce n’était pas un hasard. Il nous revient que comme « Jean-Pi » a décidé de boycotter les assises, lui aussi il a choisi de « gweter », s’absenter quoi. Comme ça, ça fait un match nul. Et pour punir « Jean-Pi », il a choisi d’aller voir les Evala.
Source : Liberté
