Droit de réponse de Olivier AMAH à M. SPIEKER pour donner suite à sa sortie condamnant les déclarations du Docteur AGBEYOME sur Emmanuel MACRON.
Monsieur SPIEKER,
Je voudrais avec profond respect m’exprimer par rapport à votre dernière sortie condamnant les déclarations du Docteur AGBÉYOMÉ sur Emmanuel MACRON.
En effet après avoir lu attentivement votre sortie, à mon humble avis, je pense qu’il faudrait plutôt encourager ou œuvrer pour un rapprochement des entités politiques majeures au Togo et dans la diaspora que de blâmer les déclarations d’un acteur politique qui est arbitrairement spolié de sa victoire et qui, dans sa résistance, continue par utiliser tous les moyens pacifiques pour se faire entendre.
Je suis ravi que vous êtes descendu dans l’arène du territoire togolais où vous allez tâter du doigt l’immoralité politique et l’injustice dont fait preuve le régime RPT/UNIR.
Vous savez que l’Allemagne, votre pays d’accueil, a vécu cette immoralité politique à l’époque des Nazis qui ont provoqué la seconde guerre mondiale après laquelle le peuple allemand s’est résolument orienté vers un assainissement de la vie politique et du climat social dont vous bénéficiez aujourd’hui.
Dans le cas de notre pays qui d’ailleurs n’a pas encore connu un conflit majeur à cause de la maturité du peuple, malgré toutes les manipulations ethniques et politiques et aussi la mauvaise gouvernance de ceux qui ont pris le pays en otage tout en se vantant d’avoir maitrisé la population.
Je me retrouve dans l’obligation de vous rappeler les libertés dont vous jouissez dans votre pays d’accueil fait gravement défaut dans votre pays d’origine, le Togo et à chaque fois que le peuple togolais voudrait user de certaines de ses libertés, il se retrouve face à une interdiction systématique ou pire encore à de violentes représailles. Sur la terre de nos aïeux, l’organisation des élections frauduleuses pour se maintenir au pouvoir est devenue honteusement une méthode habituelle.
Prenant acte de votre point de vue, j’ose croire que vous œuvreriez à remédier ces carences graves que je viens de souligner pour l’instauration d’une démocratie véritable dans notre pays.
Étant Toujours défenseur des Droits de l’Homme, je faillirai si je ne vous rappelle pas que la justice, la liberté, la solidarité, la tolérance, le respect et l’équité sont des valeurs essentielles de la démocratie et aussi sont à la base des Droit Humains.
Tout en Vous invitant à une méditation profonde de ces valeurs, je vous prie d’accepter, Cher Frère, l’honnête expression de mes sentiments.
Olivier AMAH