Selon le coordonnateur général du Collectif de résurgence de la diaspora togolaise (CRD-Togo), Docteur Edem Atsu intervenant dimanche dans l’émission « 12-13 » de la radio Nana FM, « les réformes auraient été mises en œuvre s’il y avait de la part du pouvoir et de l’opposition le souci de l’intérêt supérieur de la nation ».« Le pouvoir est dans son jeu de préservation de ses acquis éphémères et matérialistes. L’opposition est dans son jeu d’une quête morbide des mêmes acquis au détriment de ce qui pourrait relever du long terme et de constructif pour la nation, à savoir une démarche vertueuse qui mène vers la mise en place d’institutions vertueuses au service de la prospérité partagée pour tous », a-t-il précisé.
Après ce constat, le premier responsable du CRD-Togo a mis en garde les acteurs politiques contre toute tentative d’aller à la présidentielle de 2015 sans les réformes.
« Pas d’élection en 2015 sans les réformes institutionnelles et constitutionnelles, sinon le pays va s’embraser », a-t-il martelé.
Sur la question de la candidature du chef de l’Etat actuel, Faure Gnassingbé au pouvoir depuis 2005, le psychiatre a estimé qu’en termes de légalité, la candidature de Faure Gnassingbé va de soi pour cette échéance électorale cde 2015 et qu’ « il n’y a même pas débat sur la question ».
Telle n’est pas la position de toute l’opposition sur ce sujet qui, selon les informations, constitue le point de blocage des réformes depuis le 30 juin 2014 où les députés ont opté pour un rejet massif du projet de loi de réformes de la constitution, essentiellement en ses dispositions relatives à la limitation des mandats présidentiels à deux (2) et au changement du mode scrutin d’un (1) à deux (2) tours.
Telli K.
source : afreepress