Communiqué
Le mercredi 25 mai 2011, un impressionnant dispositif des forces de police et de gendarmerie a violemment réprimé une marche pacifique organisée par le Mouvement pour l’Epanouissement de l’Etudiant Togolais (MEET) pour protester contre la mise en œuvre calamiteuse du système LMD au Togo ainsi que les mauvaises conditions de vie et d’études sur les campus universitaires du Togo.
Cette répression, qui s’est poursuivie le jeudi 26 mai 2011, intervient au lendemain du vote de la loi sur les manifestations publiques. Elle démontre que l’objectif de cette loi est bel et bien de liquider les libertés publiques chèrement acquises par le peuple togolais. La répression systématique des manifestations pacifiques organisées à Lomé et à l’intérieur du pays, participe de cette liquidation.
C’est le lieu de déplorer une fois encore, le rôle trouble et incompréhensible de prétendus ‘’experts’’ qui se sont laissés manipuler par le régime RPT pour apporter leur caution à l’entreprise liberticide du gouvernement.
La répression de la manifestation pacifique des étudiants qui revendiquent leurs droits légitimes à des conditions d’études décentes est d’autant plus scandaleuse qu’elle intervient en violation de la franchise universitaire et dans un contexte de faillite totale de la politique gouvernementale de l’éducation en général et de l’enseignement supérieur en particulier.
En effet, le régime RPT continue de priver ce secteur stratégique des moyens de son développement en refusant de placer au rang de ses priorités, la formation adéquate de la jeunesse togolaise. Dans le même temps, le régime RPT continue d’exposer les ressources nationales à la corruption, à la gabegie et au détournement. Les voyages d’agrément, la collection de villas et de voitures de luxe, le libertinage, toutes les activités inutiles et sans aucun intérêt pour le pays, sont érigées en gouvernance.
L’Alliance Nationale pour le Changement (ANC), Sursaut –Togo, le Pacte Socialiste pour le Renouveau (PSR), l’Alliance des Démocrates pour le Développement Intégral (ADDI), constitués en Front Républicain pour l’Alternance et le Changement (FRAC) et le Parti des Travailleurs, marquent leur entière solidarité avec les étudiants en lutte pour l’amélioration de leurs conditions de vie et d’études.
Le FRAC dénonce et condamne vigoureusement les violences exercées sur des étudiants qui n’aspirent qu’à poursuivre leurs études et à préparer leur avenir. Il demande au gouvernement de mettre immédiatement fin à cette répression aveugle et de prendre en compte les revendications légitimes des étudiants.
Le FRAC, constamment préoccupé du bien-être et de l’épanouissement de la jeunesse, appelle les populations togolaises mobilisées, à appuyer la lutte que mènent les étudiants togolais depuis des décennies pour un meilleur devenir de l’enseignement universitaire au Togo.
Fait à Lomé, le 26 mai 2011
Pour le FRAC,
Le Président National de l’ANC
(Signé)
Jean-Pierre Fabre
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