Au Togo, 124/1000 enfants meurent avant l’âge de 5 ans. Plus du tiers de ces décès sont attribuables à la malnutrition.
Pour tenter de réduire ces décès, l’UE et l’UNICEF ont financé dans trois régions du pays le projet dénommé appui nutritionnel aux enfants de moins de 5 ans.
Il vise la prise en charge des enfants dans les centres de réhabilitation nutritionnelle des villages concernés et l’apport en alimentation du nourrision aux femmes enceintes et allaitantes.
A Ouro-Gao, un village pilote de la préfecture d’Assoli, très endemique en malnutrition au départ, les fruits n’ont pas tarder à suivre.
Trois ans après le démarrage du projet, on assiste à une baisse de la prévalence de la malnutrition dans ce village.
Le chef Tinga Ismaïla qui a vu l’amélioration de la situation de ses administrés se réjouit : « Au départ, les enfants tombaient malades et ils étaient anémiés. Mais depuis un certains temps et grâce aux conseils de l’agent de santé la proportion d’enfants malnutris a baissé. Nous ne pouvons que remercier tous les partenaires qui ont contribué à la réalisation de ce projet », déclare-t-il.
Selon les chiffres fourni par l’agent de santé, la malnutrition qui atteignait 42 enfants dont 12 sévères au début du projet a aujourd’hui baissé 6 dont 2 sévères.
Même satisfaction du côté du point focal du projet, M. Mensah Adjagba. « Il faut consolider ces acquis et l’étendre à d’autres villages », souligne-t-il.
Le projet de prévention et de prise en charge thérapeutique à base communautaire est présente dans 240 villages et 112 centres de Santé.Il est financé à hauteur de 1, 8 millions d’euros, et prendra fin en 2014.
La prévalence de la maltrition aigue globale nationale est de 4,9%. Elle est plus axée dans la région des Savanes, de la Kara et Maritime.
lomévi (www.togoactualite.com)
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