La mésaventure de Gerry Taama, samedi à Bruxelles, fait couler beaucoup d’encre et de salive. A la Coalition des 14, l’on trouve dommage ce qui est arrivé au président du Nouvel Engagement Togolais (NET), un parti politique togolais qui se dit « centriste ».
Intervenant ce matin sur Victoire Fm, Mme Brigitte Adjamagbo Johnson, Coordinatrice de la Coalition des 14 partis de l’opposition, a dit ne pas être « d’accord avec tout ce qui est violent ». Toutefois, précise-t-elle, il faut également étudier les circonstances dans lesquelles l’incident s’est produit avant de porter un quelconque jugement.
« Nous ne sommes pas d’accord avec tout ce qui est violent. C’est tout ce que nous disons. Mais, je pense qu’on devrait chercher à comprendre les circonstances dans lesquelles cet incident s’est produit. Et nous en avons vu de plus grave en matière de violences depuis que cette lutte a commencée. Des violences qui mériteraient d’être condamnées. Ecoutez, quand les populations font objet de rafle et de traitements inhumains, je pense que c’est des actes délibérés et réfléchis qu’il faut condamner », a déclaré la Secrétaire Générale de la Convention Démocratique des Peuples Africains (CDPA).
Et de poursuivre : « Il faut que nous soyons très clairs, nous voulons construire une véritable démocratie. Ce qui exclue toute violence ».
Pour Mme Brigitte Adjamagbo Johnson, cet incident est « la preuve » que les Togolais, surtout de la diaspora, ont vraiment soif du « changement » et ils sont déterminés à débarrasser tous les « obstacles » pouvant encombrer leur désir d’alternance à la tête de l’Etat togolais.
« Je trouve dommage que cet incident arrive. C’est la preuve encore que le peuple, que ce soit de l’intérieur ou de l’extérieur, recherche le changement. Nous avons soif de ce changement. Ces réactions semblent juste dire qu’il y a un courant qui s’exprime, et qui semble être un obstacle à ce changement », a-t-elle conclu.
Godfrey Akpa
ICILOME