Dans l’affaire de dépravation des mœurs, j’ai été incompris par certains quand je demandais “quelle différence y a-t-il entre les défilés des Miss et les images sexy dans les clips”. En bon journaliste éducateur, je ne peux pas encourager la promotion de la dépravation des mœurs.
Je ne suis jamais d’accord avec les contenus de certains messages véhiculés par les artistes de la chanson. Cela choque la morale même si le monde du show biz y adhère. Ce sont des faits à condamner. Je suis d’accord avec le communiqué du ministre contre les dépravations des mœurs mais je suis entrain de rappeler que ce ne sont pas seulement les artistes qui font la promotion des images obscènes au Togo. Je réitère que les autorités togolaises elles-mêmes encouragent ce phénomène et je suis même allé loin en donnant des exemples de clubs de striptease créé partout à Lomé et à Agoê.
S’il faut lutter contre la dépravation des mœurs, il ne faut pas résumer ce combat uniquement contre les artistes togolais de la chanson. Le Togo organise des événements sexy, des défilés etc…Auxquels prennent part les autorités togolaises. On ne peut pas applaudir une femme en maillot de bain ou en bikini parce que l’événement est organisé dans une salle chose que certains qualifient “bêtement” de “classique” et vouloir interdire les mêmes tenues portées dans un clip à la plage par exemple. Cela n’a pas de sens. Il ne faut pas qu’il y ait la politique de deux poids deux mesures.
Une dépravation des mœurs demeure une dépravation des mœurs. Il n y a pas une dépravation des mœurs modérée ou une dépravation des mœurs classique. Une chose est sûre, qu’on porte bikini ou maillot de bain dans une salle, peu importe l’adjectif qu’on trouve pour s’échapper à la dépravation cela tombera sur les réseaux sociaux. Quelque soit le lieu, si la tenue portée tombe dans le domaine public on ne va pas trop réfléchir pour l’appeler dépravation des mœurs.
Au Togo, il y a aussi des affiches publicitaires pour des produits de beauté ou des événements de nuits défiants les bonnes mœurs. Ce que les gens ignorent, c’est qu’une affiche publicitaire sur laquelle on voit une femme presque nue a malheureusement plus d’impact psychologique sur les populations qu’un clip.
Sur les réseaux sociaux, il faut d’abord découvrir le clip avant de décider de cliquer dessus ou non. Par contre pour une affiche publicitaire obscène, vous n’avez pas le choix. Il n y a pas que les artistes qui s’adonnent à la promotion de la dépravation des mœurs. Même nos autorités en sont responsables!
#AnaniFifa