« Woabé » qui tousse, c’est un événement « gnassional » ; « Jean-Pi » qui éternue, c’est un événement « gnassional » ; « Aviyomé » qui dégaine sur lui, c’est un événement de portée « gnassionale »…Mais en quoi le voyage en France d’un certain Pascal Akoussoulèlou, fût-il ancien ministre de l’Administration territoriale et faiseur de « prégodent » de quelqu’un lors du scrutin de mars 2010 peut-il être un événement ? C’est pourtant ce que font croire les « zournalistes ».
Là où la chose devrait faire davantage mal, c’est que les voyages que « Woabé » se donne la peine d’entreprendre pour le bien de ses électeurs chéris, sont mis dans la corbeille des faits divers par la presse. Le cas illustratif et d’actualité, il était chez les Juifs en Israël ; mais ces « zournalistes » ont fait comme si un homme n’était pas chez les Juifs. Mais il a fallu qu’un « escroc » prenne l’avion pour Paris pour qu’ils se mettent en transe. Vraiment les « zournalistes »-là mêmes, hum…
Bon, n’en déplaise à ses détracteurs, Bodj est très aimé des « Gnassingbélandais », d’après un sondage que nous avons réalisé en une minute sur toute l’étendue du territoire. On a presqu’envie de lui dire : « Bodj éwoényinoua », c’est toi la chose quoi. Il suffit de voir les commentaires sur la toile. Certains de ses admirateurs le voient même déjà comme le futur « prégodent ». « Bodjona sera le prochain président du Togo en 2020. C’est ce que les opposants, le gouvernement et la France ont décidé. En 2020, même scénario à la Patrice Talon. Bodjona est déjà français, alors cette histoire de visa de 3 ans correspond à son retour pour les élections de 2020 », écrit l’un d’eux, et un autre de renchérir : « Pour ceux qui savent lire la politique togolaise, ils sauront que Pascal Bodjona est le seul qui peut faire basculer ce pouvoir comme l’a fait Rock Marc Christian Kabore au Burkina, et il en a toutes les qualités possibles. Si c est le prix à payer pour sauver notre pays, pourquoi pas ?».
A lire ces gens, il peut donc commencer à chanter « Chemin tracé… » de Dieudonné Wila. Après la France, il peut mettre le voile sur Washington pour aller saluer Bamako Bama, au Tibet pour dire bonjour au Dalai Lama, au Vatican pour saluer le Pape François…Ses détracteurs, s’ils sont vraiment fâchés, n’ont qu’à aller évacuer l’eau de la mer ou même se pendre. Mais, conseil d’ami, il doit essayer de calmer ses admirateurs. Parce que ce sont ces genres de choses qui créent du « fachement » chez l’enfant de quelqu’un et c’est possible qu’un de ces jours, on peut encore trouver de quoi le renvoyer à Tsévié pour aller continuer à célébrer Ayizan. Qu’il n’oublie pas que là où il pense qu’il se cache-là, c’est là où nous on dort…
Source : Liberté
