Le Togo est en deuil suite au décès de Georges Kwawu Aïdam, vice-président de l’Union pour la République (UNIR). La triste nouvelle a été confirmée ce lundi par ses proches et des cadres du parti majoritaire. Aïdam, ancien ministre de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle, a succombé à une crise cardiaque alors qu’il était en cours d’évacuation pour des soins médicaux.
Originaire de la préfecture de l’Ogou, Georges Aïdam s’était forgé une place importante sur la scène politique togolaise. Sa carrière a commencé dans les années 1990, à une époque où le mouvement démocratique émergeait dans le pays. Il a d’abord été préfet de l’Ogou avant d’accéder, en 1992, au poste de Secrétaire d’État chargé des Consultations électorales dans le gouvernement d’union nationale de transition. Ce parcours a marqué son engagement pour la démocratie.
Aïdam n’a pas toujours été un homme de la majorité présidentielle. Membre du Comité d’action pour le renouveau (CAR), un parti d’opposition, il a ensuite servi comme directeur de cabinet du défunt Premier ministre Yawovi Agboyibo. Cette période, marquée par l’Accord politique global du 20 août 2006, avait conduit à la mise en place d’un gouvernement de transition.
En 2012, Georges Aïdam a opéré un virage politique en rejoignant UNIR. Très vite, il devient un acteur incontournable du parti, particulièrement influent dans sa région natale de l’Ogou, où il a marqué de son empreinte la vie politique d’Atakpamé, son chef-lieu. Ce week-end encore, il assistait à une messe d’action de grâce organisée par UNIR dans cette ville, illustrant son engagement indéfectible pour sa formation politique.
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